• Les rayons du soleil s'avancent et s'étendent, le jour se lève lentement,
    les oiseaux, dans leurs nids blottis, se réveillent doucement.
    Au petit matin, les amants se séparent
    espèrant le rapide retour du soir...
     
    Les lampardères s'éteignent brusquement
    laissant place à la lumière du jour naissant.
    Les maisons se vident progressivement
    chacun respectant son emploi du temps.
     
    La journée se déroule rapidement
    car structurés sont tous les moments.
    Les domiciles retrouvent leurs occupants
    tandis que le soleil s'en va discrétement.
     
    La silhouette d'une lune apparaît faiblement
    précédent la nuit qui arrive sûrement.
    Les réverbères  s'allument éblouissant
    les retardataires qui rentrent en flanant.
    Les amoureux s'embrassent tendrement,
    et les lampes s'eteignent pour que s'endorme l'enfant.
     
     
    Jean François LOUBET
     

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  • Souvenez vous...
     
    Le 9 novembre 1989, le mur de Berlin s'effrondre...Les réformes engagées par un homme, Mikhaïl Sergueïevitch Gorbatchev en Union Soviétique va permettre à de nombreux peuples d'accèder à la liberté et à l'indépendance après près de 70 ans de domination soviétique. La révolution russe engagée en 1917 s'achève avec l'éclatement de l'U.R.S.S. Cette révolution qui a été marquée par la dictature de Joseph (Iossif) Vissarionovitch Djougachvili.
     
    Durant ces années, une lutte politique, économique et idéologique vont opposer ce que l'on appellera communément le bloc de l'Est et le bloc de l'Ouest, Capitalisme contre Socialisme...
     
    A l'époque de nombreuses personnalités politiques occidentales n'ont eu de cesse de reprocher le manque flagrant de liberté d'opinion en Union Soviétique, l'arrestation arbitraire d'opposants au régime soviétique...
     
    Aujourd'hui ces mêmes personnalités qui sont désormais aux commandes dans certains Etats, ou qui jouent un rôle important dans la politique de leur pays, entretiennent de TRES bonne relation avec Vladimir POUTINE, Président russe.
     
    Nous savons tous aujourd'hui comment la Russie est dirigée et surtout comment V.POUTINE transgresse allégrement les principes fondamentaux des Droits de l'Homme dans son pays. Les opposants politiques sont arrêtés, d'autres sont éliminés physiquement, et de nombreuses pressions sont exercées sur le peuple russe chaque jour...
     
    Alors la question que nous pourrions nous poser et que nous pourrions poser à nos hommes politiques est celle ci:
     
    Pourquoi dénoncer un régime anti-démocratique hier (Union Soviétique) et accepter sans rien dire le régime de POUTINE aujourd'hui?
     
    La fameuse croisade que Bush semble mener pour libérer les peuples de l'oppression s'arrêterait t-elle aux portes de Moscou? 
     
    Ou tout simplement les enjeux économiques  sont-ils plus importants aujourd'hui que les Droits fondamentaux de l'Homme?
     
    • En fait, on ne peut que constater que les Grands Etats de ce monde préférent faire du "business" avec un dictateur "libéral" et fermer les yeux sur les souffrances d'un peuple! Et c'est honteux de voir que ceux qui dénonçaient hier "une dictature soviétique" sont les premiers à faire des affaires avec POUTINE et ses accolytes aujourd'hui!!!!

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  • Ces Mots…

     

    Ces quelques mots ne s’adressent à personne

    Personne en particulier pour que ces derniers résonnent.

    Des phrases se bousculent et s’envolent à jamais,

    Rien ne peut les arrêter, ni à qui les adresser.

     

    Ces quelques mots n’ont pas de destinataires

    Seuls des prénoms souvenirs éphémères

    Qui surgissent au cœur de mon imaginaire

    Rêve éveillé qui laisse un goût amer.

     

    Des mots toujours des mots qui se figent à jamais

    S’adressent à quelqu’un ou tombent dans l’oublie.

    Des mots, s’envolent ou restent sur du papier

    Puis se perdent sur les chemins de nos vies.

     

    Ces quelques mots auraient pu être d’amour

    Enivrant, plaisant, rimant avec toujours

    Mais ce n’est vraiment pas le jour, ni le moment,

    De laisser exprimer des sentiments si profonds.

     

    Ces quelques mots auraient pu être pour toi

    Mais je ne te connais toujours pas

    Nos chemins ne se croiseront-ils pas ?
    Ne serait ce qu'une fois !

     

    Des mots toujours des mots qui se figent à jamais

    S’adressent à quelqu’un ou tombent dans l’oublie.

    Des mots, s’envolent ou restent sur du papier

    Puis se perdent sur les chemins de nos vies.

     

    Ces quelques mots couchés sur du papier

    Seront plantés là, posés et écris à jamais

    Attendant que tu ne veuilles les lire

    Et qu’ils puissent peut être te séduire.

     

    Ces quelques mots sont restés au fond du cœur

    Ils auraient pu contribuer à petit bonheur

    Mais ils ne sont pas sortis et sont restés prisonniers

    De préjugés et ne connaitront pas la liberté.

     

    Des mots toujours des mots qui se figent à jamais

    S’adressent à quelqu’un ou tombent dans l’oublie

    Des mots, s’envolent ou restent sur du papier

    Puis se perdent sur les chemins de nos vies.

     

    Ces quelques mots enflammés si souvent étouffés

    Jadis brûlaient dans le cœur et t’étaient destinés

    Mais jamais ils ne te seront directement adressés

    Car le destin ne nous a pas permis de nous rencontrer.

     

    Ces quelques mots ne s’adressent plus à personne

    Personnes en particulier pour que ces derniers résonnent.

    Des phrases se bousculent et se perdent à jamais,

    Comme un écho qui revient puis qui disparaît.

     

    Jean François LOUBET


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  • Du fond de ma mémoire, des images, des souvenirs surgissent parfois. Dans ces moments, je revois et repense à vous, ces personnes qui ne sont pas de ma famille et que j'ai croisé ou rencontré, avec qui j'ai partager des moments si riches...aujourd'hui encore, je vous garde une bonne place en mon coeur....J'ai la chance d'avoir une famille extraordinaire et d'avoir pu ainsi rencontrer des personnes inoubliables!
     
    D'abord je pense souvent à toi, mon vieil ami, René avec qui j'ai gardé les vaches durant mes vacances d'été. Désormais, les champs où nous emmenions les bêtes sont devenus des forêts ou des champs de fougères. Parfois, quand je me tiens au bout de notre pont, j'ai l'impression de revoir "bichette", notre anesse, arriver en trottant, se frotter à moi attendant son guignon de pain...
     
    Lorsque je passe devant la grande grange du village, je te revois Marcel, avec ton baton faisant sortir le troupeau de mouton avant que nous partions dans la montagne. Je me souviens aussi que tu n'étais pas fort en calcul alors je comptais les bêtes pour toi. Fort heureusement, tu as toujours eu un bon chien de garde qui lui ne manquait pas de t'alerter si tu avais oublié des brebis!
     
    Ensuite, un visage et un sourire me reviennent souvent à l'esprit...toi, Henri, le berger de notre famille! Par amour, de notre vallée, tu n'as pas fait les études que tu aurais pu faire et tu t'es installé dans notre village pour y vivre avec Paulette. Je me rappelle qu'en regardant les paysages souvent tu t'exclamais en disant: "L'apothéose!!!". Le pic de Berne est bien seul maintenant que son ami est parti mais il reste là fier, dressé au dessus de notre village de La Peyregude. Je suis convaincu que tu es train de la faire cette traversée du Rio Grande, à la tête du immense troupeau de bétail, au milieu des" gauchos" de la Pampa!!!
     
     
     
     

    Hebergement gratuit d image et photo

    Louis SARABERT
    dernier contrebandier
    de la vallée de Massat...
     
     
    Tu es parti pour l'autre monde recemment mais je garderais de toi, d'inoubliables souvenir! Louis de Sarabert, dernier contrebandier d'Ariége! Tu a vécu seul dans la montagne, dans la maison de ta mére à Ezes, un village abandonné. Un évènement tragique survenu durant la guerre t'avait fortement marqué. Les allemands avaient abattu ta mére sous tes yeux, et à partir de là pour toi tout a basculé.
    Souvent tu critiquais les gens de la ville et tu ne comprennait pas pourquoi on s'entassait dans des villes alors qu'il y avait de la place dans les campagnes et les montagnes!
     
    Ensuite, je pense souvent à un homme que j'ai eu la chance de rencontrer et avec qui j'aimais beaucoup parler, Maurice. Un homme extraordianaire, à chaque rencontre j'écoutais cet instituteur m'expliquer, m'apprendre. J'adorais lui écrire, lui poser des questions, lui dire mes pensées. Ces moments étaient de vrais échanges, il écoutait beaucoup et il savait distiller ses précieux conseils...
     
    La vie est jalonnée de bien des rencontres, et il y a d'autres personnes en plus de celles dont j'ai évoqué les souvenirs, qui m'ont aussi fortement marqué. C'est aussi l'une des raisons qui me pousse à croire et être persuadé que Michel SERRE a bien expliqué ce processus avec sa théorie de l'Arlequin.
     
    Lorsque nous dialoguons, échangeons, débattons, nous nous enrichissons les uns, les autres!
     
    Lorsqu'on communique avec l'autre cela n'implique pas forcément que l'on perde ses convictions, ses idées ou ses principes. Au contraire, en confrontant nos points vues, on consolide notre argumentation.
    On a aussi une vision plus large d'un même sujet car on réalise qu'il existe d'autres raisonnements.
    C'est comme ça naturellement que l'on s'enrichit!
     
    Après un échange, sans s'en rendre compte, on retourne chez soi avec un peu des autres. Et les autres aussi gardent un peu de nous.
     
    C'est comme cela que les choses peuvent ensuite évoluer. Si on ne communique plus, chacun va toujours garder les mêmes idées et va camper sur ses positions. Il n'aura plus d'image miroir de la part des autres, et donc ne pourra pas savoir si il fait fausse route....
     
     
     
     
     

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  • Monsieur Le Président de la République,
     
     
    Je vous écris aujourd'hui pour vous faire part de mes interrogations et mes réflexions en ce qui concerne les différents mouvements sociaux qui agitent notre pays.
     
    En ce qui concerne les réformes dans la fonction publique, je suis fonctionnaire territorial et je suis convaincu qu'il faut réajuster et réaménager le fonctionnement et le statut des agents publiques.
    Il y a énormément de gaspillage de temps, d'énergie et une trés mauvaise gestion des ressources humaines. Ensuite parfois les agents ne travaillent pas dans des conditions optimum pour réaliser les travaux demandés et on assiste parfois à du bricolage.
     
    Ensuite les fonctionnaires dépendent des décisions des élus qui ont bien souvent une grande méconnaissance du fonctionnement et des régles qui régissent le secteur publique!
    Certains ont parfois des responsabilités dans des domaines qu'ils ne connaissent même pas!
    Par exemple, peu d'élus comprennent les finances publiques ses régles et ses principes, et ils sont incapables de lire un budget.
     
    Alors oui, il faut faire des réformes concernant les fonctionnaires mais sans doute il faut aussi exiger que nos élus soient mieux informé ou formé sur leur rôle et responsabilité. Parfois certains dysfonctionnements sont dû aussi aux retards dans la prise de décision ou à l'absence totale de décision des élus dans certains domaines!
     
    En matière de gestion de personnel, bien souvent les services ne s'occupent que d'une gestion purement administrative des agents sans plan de carrière, sans véritable programme de formation!
    Les agents ont donc ensuite du mal à trouver un épanouissement dans leur travail mais aussi ils sont démotivés et naturellement la qualité est moindre...
     
    Alors oui, Monsieur Le Président, il nous faut une réforme. Mais une réforme juste et équitable!
     
    Je pense que beaucoup de fonctionnaires sont conscients qu'il existe des anomalies, des choses à corriger. Mais aussi nous aimons ce que nous faisons, être au service du public, appartenir à un corps de métier qui est un des pilliers de la République. Alors nous voulons que cette réformes nous permettent de poursuivre cette mission dans les meilleures conditions. Nous sommes d'accord sur le fait que des modifications doivent être apportées à ce systéme pour qu'il redevienne éfficace.
     
    Les temps ont changé, la société a évolué et donc les besoins ont eu aussi été transformés.
    Par exemple, l'enjeu de l'écologie avec la défense de l'environnement, qui devrait être une priorité de l'Etat pourrait être érigé en service public avec des agents formés, tandis que des services où les besoins ont diminué voir disparu nécessiterait moins d'agents ou plus du tout.
     
    Ensuite il faut veiller à ce que de véritables plans de formation soient mis en place, établis en fonction des nouveaux besoins du public et/ou en cherchant à améliorer les services existants. Ainsi à terme, une meilleure qualité dans les services public mais aussi une meilleure efficacité pourront exister.
    D'ailleurs les domaines dépendant du secteur public sont divers et trés variés, et donc nécessitent que les agents soient mieux formés.
     
    Je pense que cette réforme doit se faire mais que celle ci mérite que le dialogue, que les échanges entre les différentes parties, syndicats et représentants de l'état, soient approfondis. Chacun doit avoir en tête que l'intérêt de tous doit primer. Oui, il faut réduire les charges de l'etat. Oui, il faut transformer et améliorer la fonction publique! Mais cela ne doit pas se faire dans la précipitation!
     
    Par ailleurs, une réduction systématique des effectifs n'est la meilleure des solutions d'autant qu'aucune analyse n'a permis de savoir si il y a des nouveaux besoins, des nouvelles priorités dont l'Etat doit tenir compte.
     
    Ensuite la question des influences du Droit Européen qui impose des régles supranationales pourraient aussi permettre la création d'un service public européen dont le financement serait partager entre les Etats membres. Ces agents publics européens pourraient veiller à l'application du droit européen. Le transfert de charge vers l'Union Européenne permettrait de maintenir un service public en le rendant commun dans l'ensemble de la CEE. Cela favoriserait aussi l'harmonisation entre les pays membres.
     
    Donc, cette réforme il faut la faire mais il faut aller jusqu'au bout de cette question de notion de service public. Car vous savez bien que l'équilibre d'une société moderne dépend d'un savant dosage entre le secteur public et le secteur privé, l'un et l'autre étant plus unis qu'on ne le croit! Le public a  besoin du privé et le privé a besoin du public...mais ce sujet mériterait une autre lettre, tant il y à dire!
     
    Je suis convaincu qu'un jour nous pourrons faire une vrai réforme dans l'intérêt de tous en ayant un véritable projet de société tourné vers l'avenir!
     
    Malheureusement je suis au regret de vous dire, Monsieur Le Président, que je ne suis pas convaincu que la réforme que vous proposez soit celle là!
     
    De nombreuses maladresses dues à la précipitation ont altérer la qualité de votre projet. La méthode choisi n'a pas été la meilleure car au lieu de s'attacher au fond des choses, elle n'a fait que les survoler! Chacune des partie n'étant pas favorable a un véritable dialogue: la première voulant imposer une réforme par besoin de contenter son électorat, l'autre partie ne voulant céder et faire preuve de faiblesse en acceptant de discuter!
     
    Il est encore temps de relancer des discussions en repartant sur des bases saines, avec l'ouverture d'un vrai chantier de réforme dans l'interêt du pays et son avenir.
     
    Je vous remercie de l'attention que vous avez porté à ce message et vous prie d'agréer, Monsieur Le Président, l'expression de ma trés haute considération. 
     
     
    Jean François LOUBET
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

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