• La Colombe et  Le Rameau d'Olivier.

     

    Blanche Colombe sur sa branche perchée,

    Tenait en son bec un rameau d'Olivier.

    Elle avait installé son petit nid douillé,

    Dans un immense arbre au milieu de la forêt.

     

    Notre oiseau se croyant en toute sécurité,

    Commença ses activités en toute tranquillité.

    Sur une branche, notre Rameau d'Olivier posé,

    Admirait ce vaste paysage d'une telle beauté!

     

    Dans cet endroit magique, nos deux amis,

    vivaient enfin, en parfaite harmonie.

    Les autres animaux devinrent leurs amis.

    Et chaque arbre de la forêt, un nouveau logis.

     

    Dès le lever du soleil, par un beau matin d'hiver,

    Un affreux bruit retentit provenant de la clairière.

    L'Homo-Destructus arriva en lisière de la forêt,

    Et avec des machines commença à couper.

     

    Cet animal, bipède avait une faim gargantuesque,

    Et rien ne pouvait arrêter sa faim de tout ou presque.

    Il avait déjà englouti tant d'arbres et autres espèces,

    Mais pas assez apparemment pour que cela ne cesse!

     

    La Colombe et Rameau d'Olivier chaque jour regardait,

    Cet animal transformer et modifier chaque mètre carré.

    Des fleurs, des arbres et des animaux disparaissaient,

    Ou s'enfuyaient effrayés, le plus loin possible par millier.

     

    Notre oiseau blanc, après avoir rangé son nid,

    Pris en son bec, son ami le Rameau d'Olivier,

    Ils s'en allèrent attristés loin de cette vallée,

    Depuis ils n'ont toujours pas retrouvé de paradis...

     

    Jean François LOUBET


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  • Inaccessible Elle,

     

    Beauté que je ne saurais atteindre ou toucher,

    Que chaque jour, je prends plaisir à contempler.

    Pureté que je n’ose approcher, abimer ou briser

    Maladroitement, mais qui simplement me fait rêver.

     

    Charmante ingénue que j’aime tant regarder,

    Et qui grise mon être et me permet d’imaginer.

    Chaque seconde sans pouvoir t’apercevoir,

    Favorise et Encourage ardemment mon désespoir.

     

    Demoiselle dont le sourire me trouble énormément,

    Dont le regard transperce mon cœur profondément,

    Votre douce voix berce ma personne si doucement,

    Qu’elle m’entraine vers les Royaumes des Songes lentement.

     

    Ses yeux magnifiques ressemblent à deux fenêtres,

    Par lesquelles transparait son charme intérieur, son être.

    Comme un peintre prépare sa toile et observe un paysage,

    Je regarde attentif, chaque trait de ton si joli visage.

     

    Parfois j’imagine sur mon corps tes si douces mains,

    Ensemble réunis, dans un joli décor, jusqu’au matin,

    Dans des moments  intenses, sensuels,  et si forts,

    Mais ces rêves avec toi se terminent trop tôt encore.

     

    Alors je me contente de t’écrire ces quelques vers,

    Qui seront sans doute maladroits mais sincères.

    Recevoir de toi une réponse, serait immense,

    Car je saurais enfin être entré, dans ton existence…

     

    Jean François LOUBET


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  • Le Moulin

     

    Depuis de très nombreuses années, chaque été,

    Je viens, avec beaucoup de plaisirs, me ressourcer,

    Dans cette maison au cœur de cette verte vallée,

    En Ariège, loin de la ville, au cœur des Pyrénées.

     

    Cette bâtisse garde de nombreux et précieux souvenirs,

    De rencontres inoubliables, de moments intenses de plaisirs,

    Cette demeure familiale que mon arrière grand-père, le meunier,

    A gagné à la sueur de son front pour pouvoir nous la léguer.

     

    Je me souviens de ce petit garçon qui partait en courant,

    Un quignon de pain dans une main, à travers les champs,

    Pour aller garder les vaches et jouer avec son amie l’ânesse,

    Qu'’il quittait toujours le soir avec beaucoup de tristesse.

     

    Après le départ de son grand ami René, le vacher,

    Pour un très long voyage dans une lointaine vallée,

    Je me souviens très bien que ce petit sauvageon,

    S'’en allait passer son temps à garder les moutons.

     

    Cette bâtisse si chère à mon coeœur, que de souvenirs,

    Le temps passe et tu es toujours là, à nous accueillir.

    Certains de ces amis, paysans rudes et fiers nous ont quitté,

    Mais ils restent dans nos coeœurs et n’en sortiront jamais.

     

    Ce petit garçon a grandi et il a quelques cheveux grisonnants,

    Dans cette maison, il y a à nouveau des rires d’enfants,

    Deux garçons et deux filles qui s’en vont aussi en courant,

    Le goûter dans une main et un bâton dans l’autre, à travers champs.

     

     

    Jean François LOUBET

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  •   Humanité...

    hebergeur image

     

     

    Au cours des siècles passés, l'Humanité a lentement évolué et transformé son environnement à son gré en fonction de ses besoins du moment.

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    L'Homme a tout d'abord très largement amélioré ses conditions matérielles de vie, du moins pour une partie de sa population sur la planète, parce que pour d'autres les améliorations des conditions de vie ne sont restées qu'au stade de rêve encore inaccessible !

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    En effet, ayons à l'esprit que seulement 20% de la population mondiale détient 80% des richesses mondiales ! Et dans les 80% des malheureux qui n'ont accès qu'aux miettes des richesses, beaucoup sont bien en dessous du seuil, au combien symbolique, de la pauvreté !!!

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    Alors que penser de cette évolution de l'Humanité, au regard du chemin qu'il nous resterait à parcourir si on voulait que chaque être humain vive correctement et décemment.

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    Notre société n'a de cesse de favoriser le paraître au lieu de l'être, et les individus s'attachent davantage à ce qui est artificiel plutôt qu'à ce qui est authentique.

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    Il est vrai et incontestable que ces 200 dernière années, la civilisation humaine a fait un bon extraordinaire dans certains domaines comme les moyens de transport, la communication, la médecine, et les sciences, en générale.

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    Les sociétés sont organisées, pour une majorité, en démocratie. Mais pour d'autres Etats, la liberté d'opinion reste encore un droit réserver à des privilégiés, et certains hommes perdent encore la vie pour avoir simplement osé en rêver !!!

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    L'Humanité a évolué en mieux sans doute mais elle a aussi régressé en certains points, et elle a parfois obstinément fermé les yeux sur l'impensable, même encore de nos jour !

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    Notre monde se construit sur les ruines de civilisations détruites. Car notre histoire est jalonnée d'un nombre impressionnant de guerre en tout genre. Le plus souvent la loi du plus fort l'emportait, et malheur au perdant ! Le vainqueur imposait à l'autre ses connaissances, sa culture et ses croyances et n'oubliait pas de piller les richesses disponibles.

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    Les peuples premiers ont été victimes de ce type d'attitude durant des siècles, et aujourd'hui encore ils sont méconnus, même pour ceux qui ont survécu dans ce monde moderne.

    Ceux qui ont disparu, ont emporté avec eux toutes leurs connaissances et leurs cultures, ne laissant souvent, à leur sujet, qu'une place pour l'imagination!

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    Les hommes sont sans arrêt en compétition, et, ils vivent les uns à côtés des autres sans se voir et sans se regarder parfois. L'individualisme a réussi en quelque temps à faire disparaître l'altruisme. L'homme a perdu peu à peu sa place centrale au sein des préoccupations et des priorités de l'humanité.

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    L'Humanité a sûrement évolué, mais quel sera le prix de cette fulgurante évolution qui s'est accélérée depuis la fameuse Révolution Industrielle ?

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    Chaque jour, notre Homo sapiens des temps moderne découvre l'impact que son activité a sur l'environnement. Le réchauffement climatique, les ressources en eau potable, les produits toxiques présents dans l'eau, l'air et la terre !

    Ces 3 éléments étaient tant respectés par ces civilisations dites « primitives » que l'homme moderne s'est hâté de faire disparaître. Il continue de s'acharner sur celles qui résistent encore aujourd'hui au lieu de faire l'effort de les comprendre et de les écouter!

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    L'Humanité a évolué, mais elle a aussi largement contribué à se mettre en danger et à le faire grandir! Les ressources largement exploitées de notre planète ne se renouvelleront pas aussi vite que nos besoins grandissent ! Cette recherche effrénée du «  toujours plus » risque un jour de nous faire atteindre brutalement « le beaucoup moins » !

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    Alors pourquoi continuer à poursuivre une route, à grande vitesse, si par avance, on se doute et on sait que dans 2 ou 3 virages, le choc sera terrible ?

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    Aujourd'hui L'Humanité a le choix et les moyens de s'arrêter pour penser et pour mieux anticiper, et appréhender son avenir, dans l'intérêt général, et non plus que dans l'intérêt des seuls 20% des êtres qui se croient toujours humains !

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    Beaucoup de personnes s'accordent à dire que notre évolution s'est tant accélérée que nous maitrisons difficilement les effets de ces changements à plusieurs niveaux.

    Rien qu'au niveau de l'Homme, il arrive à peine à assimiler et s'approprier une nouveauté que déjà cette dernière est obsolète et vient d'être remplacée par une encore plus récente.

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    Alors L'humanité a évolué mais elle s'est aussi éloignée de son essence qui est l'Homme…

     

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    <o:p>L'homme du XXIème siècle, a-t-il su gardé au fond de lui, suffisamment d'Humanisme, pour réagir avant de ne perdre tout ce qui lui reste, encore, d'Humanité?</o:p>

     

     

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    <o:p>                                                                            Jean-François LOUBET</o:p>


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