• Chapitre V : La Chasse à l’homme...

     

    De La Grande métrople des Grands Lacs, partaient de nombreux hommes en armes en direction de la jungle, de la forêt avec comme objectif la capture des passagers en provenance du royaume des Enfants.

    Les soldats avaient reçu l’ordre de bruler tous les villages, et de détruire tout ce qui pouvait servir d’abris à des fugitifs…

    Des colonnes de fumée montaient de la forêt, le ciel devenait sombre malgré la journée ensoleillée…

    Les villageois étaient embarqués de force sur des vaisseaux en partance vers les colonies minières sur d’autres planètes.

     

    Le commandant W. restait dans la salle de commandement du palais, et semblait impatient de retrouver la trace des fugitifs !

    -« Bon alors, que font mes troupes, ils les trouvent ou pas !!!? Je veux les attraper le plus vite possible !!!».

    Le notable de cette ville restait à ses côtés sans rien dire, occupé à calculer les bénéfices sur les ventes d’esclaves aux propriétaires des mines !

     

    Cette Grande métropole s’étendait sur des kilomètres avec un centre ville érigée en véritable forteresse, et interdite. Une muraille de plus de 10 mètres de haute et épaisse de 4 séparait le quartier du Palais du reste de la ville.

    C’est dans ce quartier que résidait les troupes du directeur de la colonie à la solde du parti du Renouveau du Libre Échange.<o:p></o:p>

     

    En dehors de ce périmètre la majorité des habitants de la ville travaillent pour la compagnie Forestière. Cette grande firme emploi les hommes pour couper du bois dans la forêt et la jungle pour le vendre à des usines, ou d’autres planètes. Malgré la loi prise par la Grande Assemblée  pour stopper la déforestation, l’ensemble des usines appartenant ou assujettie aux idées du  parti du Renouveau du Libre Échange ont continué les coupes d’arbres.

     

    Mais dans beaucoup de région de l’Astre Mère, des jeunes et des enfants ont pris les armes, et sont entrés en clandestinité. Au début ils ne faisaient que des sabotages en entrant au cœur des exploitations forestières. Mais très  vite l’escalade de la violence à transformer ces confrontations entre les soldats et les jeunes défenseurs de la forêt en véritable conflits armés et sanglants !

     

    C’est à partir de ce moment là que ces rebelles écologistes se sont tournés vers le Royaume des Enfants pour demander de l’aide. Certaines colonies ont été contraintes à réduire leur production de bois, condamnés à replanter en raison de l’intervention de la Grande Assemblée. Cette haute autorité soutenue par de nombreux états et colonies sur les planètes a fait pression en instaurant l’embargo économique contre les contrevenants à la règle, la loi de protection de l’environnement…

     

    Malek s’approcha de Thomas dont le regard resté figé en direction de la liane qu’avait utilisé cette jeune femme, et qui continuait de se balancer lentement.<o:p></o:p>

    -«  que dis tu Thomas ? as-tu vu quelque chose ? » demanda Malek en s’avançant vers le journaliste.

    Thomas se retourna brusquement vers le guide, le regarda dans les yeux et s’exclama :

    -« J’ai vu un ange ! Il m’a parlé et s’est envolé ! »

    Malek regarda surpris son interlocuteur.

    Malek leva la main et l’approcha du front de Thomas :

    -« Je crois que le climat tropical ne vous va pas bien du tout Monsieur. Allongez vous un instant, nous rejoindrons les autres ensuite… »

    -« Mais non, je vais très bien, j’ai simplement rencontré la première autochtone  qui vit dans ces arbres ! » dit le journaliste.

     

    Malek sourit et entraina Thomas vers l’extérieur de la cabane.

     

    Depuis la passerelle de bois suspendue au milieu de cette immense forêt, une véritable ville se tenait devant eux. Des hommes et des femmes allaient et venaient sur les ponts suspendus d’un arbre à l’autre. Parfois des jeunes armés de fusils mitrailleurs et d’arcs entraient ou sortaient de village suspendu.

    Malek observait le journaliste qui regardait attentivement cette ville très spéciale. Le guide expliqua :

    -« Vous voyez ces gens ont fui la ville pour s’installer ici avec les enfants rebelles, et ils ont construit une  cité au cœur de ces grands arbres. Nous sommes chez le peuple de la forêt. Les soldats et le directeur de cette colonie leur ont déclaré la guerre. Ils vont nous aider à remonter vers la Grande Métropole. Mais le voyage s’annonce périlleux. Les autres sont déjà en bas, dans la grande salle du Conseil… » . Il n’avait pas fini sa phrase lorsqu’il vit Thomas se jeter vers une liane et partir dans le vide en direction d’une passerelle…

    Lorsque le journaliste l’agrippa, il s’écria :

    -«  Je la vois, elle est là bas !!!!!!!!!!!!!!!! »

    Malek observa plus attentivement en direction de la passerelle, et il crût reconnaître la jeune femme qu’il avait aperçu en arrivant dans la case de Thomas…

     

    Le journaliste continuait de tenir sa liane très fort, et de voler en direction de la passerelle où se trouvait Maureen. Cette dernière marchait sur un pont de bois sans se soucier de la présence du journaliste dans les airs, accroché à cette liane.

    Soudain le bruit d’un déchirement parcouru la tige végétale, et raisonna dans la cité…La jeune femme sursauta et se retourna vers le bruit !


    Elle aperçut notre citadin toujours suspendu, et s’écria :

    -« Lâchez la liane, vous allez tomber !!!!!!!!!!!!! »...

    A Suivre....


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  • "La Terre n'appartient pas à l'Homme.
    C'est l'Homme qui appartient à laTerre!"
    Sitting Bull

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  • Les Années Collège II :

     

    J’ai donc passé 5  années au collège Henri Bosco de  La Valette.

    Hum…oui, en fait j’ai redoublé ma 5ème, je dois vous l’avouer…Comme vous le constaterez au fil de votre lecture, ce sont les études qui me tiraient, plutôt que moi qui les poussaient !

     

    J’étais un élève moyen qui était plus attiré par la vie extrascolaire que par les cours ! Je préférais m’ouvrir sur le monde plutôt que d’apprendre par cœur, ou étudier des choses que l’on m’imposait d’étudier. Alors, je passais beaucoup de temps à écouter, à dialoguer avec les gens, surtout avec les anciens.

     

    Durant ces années, j’ai rencontré aussi des amis avec qui durant de nombreuses années, nous avons passé nos week-ends et nos vacances ! Avec ces personnes, nous formions une fine équipe !!!

    C’est à cette période que nous avons fréquenté, et organisé nos premières « boom ».

    Et bien sûr, c’est au cours de ces moments que nous faisions nos premières rencontres et expériences avec les jeunes filles !

     

    Pendant ces années collèges, j’ai commencé à vouloir organiser un groupe engagé en matière de défense de La Paix, et je « recrutais » dans la cours du collège les élèves intéressés. A cette époque, début des années 80, la guerre au Liban venait d’éclater et chaque jour, au journal télévisé on nous montrait la guerre civile à Beyrouth. Alors, je m’étais mis en tête de créer un force d’interposition pour venir en aide aux libanais, pour protéger les femmes et les enfants ! J’avais réussi à convaincre plus de soixante collégiens, j’avais trouvé un gros bateau et nous étions près à partir. On devait dérober un bateau de liaison qui relie Toulon à Porquerolles. Avec un ami, nous avions tout planifié, mais je ne sais pour quelle raison, finalement le départ n’a jamais eu lieu…

     

    J’ai eu la chance d’avoir des enseignants extraordinaires !

    Je pense à Mme FEBBRARO, à Monsieur EFFROY, Monsieur et Madame DUROCHER, Madame AMET, Monsieur REYNAUD et bien d’autres…

     

    Mais à cette époque, les élèves et les enseignants avaient de si bons rapports, que nous, les élèves, nous aimions faire des farces, et les enseignants réagissaient très bien, et eux aussi jouaient le jeu parfois !

     

    Par exemple, avec Madame AMET, Professeur de français, nous aimions lui faire des blagues, et plus particulièrement on lui faisait croire souvent qu’elle se trompait de salle ! Et on mettait souvent un certain temps à retrouver la bonne salle !!! C’était parfois utile quand on avait un contrôle et qu’on n’avait pas du tout envie de le faire, car bien souvent Mme AMET décidait de le reporter car elle pensait que nous n’aurions pas le temps de le faire…En fait on jouait la montre !

     

    Ensuite une fois, je me souviens que nous avions cours dans une salle où la veille avait eu lieu une réunion Parents/Professeurs, et donc il y avait beaucoup de chaises en trop. L’enseignant avec qui nous avions cours au 1er étage du bâtiment, nous a demandé d’enlever les chaises. Nous avons exécuté ces ordres ! Nous avons ouvert les fenêtres et jeté les chaises en trop !!!

     

    Mais ces années restent pour moi, des années géniales car c’est à cette époque que j’ai vraiment commencé à porter un regard sur le monde, à m’ouvrir aux autres. Grâce à mes parents, j’ai pu rencontrer des  personnes extraordinaires…

     

    Je rappelle quand j’accompagnais mon père et ma mère à des réunions à La Garde, ou lorsque ces réunions avaient lieux chez moi avec des personnes comme Roger CHABOT, ou encore Georges RANDON. Parfois nous allions à Toulon, à la salle des fêtes de l’hôtel de ville pour rencontrer d’autres personnalités comme Jean Louis DIEUX…

     

    C’est aussi à cette période de ma vie qu’une page allait se tourner, j’avais 12 ou 13 ans...

    Le vieil homme, le vacher avec qui je gardais les bêtes, a du arrêter, et vendre ses bêtes !

    Ma bichette, l’ânesse que j’avais gardé et avec qui j’aimais jouer ne viendrait plus, désormais, m’attendre au bout du pont du Moulin.

     

    Alors cet été là, je décidais d’aller voir Marcel, le berger du Port, un homme un peu simple mais un très bon berger. J’ai gardé ensuite les moutons, chaque été, durant 3 ans.

    Cet homme était très amusant, et j’aimais passer du temps avec lui !

    Souvent il m’amusait dans sa façon de compter les bêtes : nous gardions plus de 150 brebis.

    Et à chaque fois Marcel comptait et me disait : « bon, écoute Jef, … 50, 51, 52,53, …bon les 50 premières sont là alors les autres aussi ! ». Je le reprenais à chaque fois, et recomptais Au début, je trouvais cela très original comme façon de comptabiliser les brebis mais ensuite ce berger me donna son explication:"Dans les troupeaux de brebis, il y a des groupes et souvent les brebis jeunes restent avec leurs mères...", donc Marcel m’expliquait qu’il savait que tous les moutons étaient là ou pas, rien qu’en les observant.

     

    Mais aussi au cours de ces années, je passais beaucoup de temps avec mes grands-parents du côté maternel. Durant mes vacances, je naviguais entre le Moulin et La Peyregude, petit village perché tout en haut de la montagne.

    Là vivait toute l’année, Renée, un homme extraordinaire et très joueur avec les enfants.

    Il y avait aussi Tata Lise, une dame très âgée qui vivait avec son frère comme au siècle dernier (19ème). Ils habitaient au rez-de-chaussée de leur maison, les poules entraient et sortaient de cette pièce comme ci elles faisaient partie de la famille…

    Le soir, souvent on se retrouvait chez cette dame et son frère François. Elle nous racontait des histoires et nous parlait du village, des gens du village…

     

    Ces années collège se sont partagées entre mes amis de La Garde, et ma douce vallée d’Ariège. Entre cette paisible bourgade au pied du Rocher, et ce village de Massat avec sa nature et ses habitants…


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  • De l’O.N.U. d’aujourd’hui vers un Parlement Mondial.

     

     

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    Comme vous avez pu sans doute le voir à la lecture de certains articles mis sur ce blog, je suis très attaché à l’Organisation des Nations Unies.

     

    Depuis très longtemps, je suis convaincu qu’il faut permettre à cette Institution de fonctionner en appliquant la Charte de l’ONU. Car au cours de la période de guerre froide, beaucoup d’articles de cette charte ont été contournés, et beaucoup de pouvoirs qui étaient à l’origine destinés à l’Assemblée Générale (représentative des nations membres) ont été transférés au Conseil de Sécurité ! Ce dernier constitué seulement de quelques Etats se trouve donc encore avec d’énormes pouvoirs, ce qui crée un déséquilibre au sein même du fonctionnement de cette Institution. C’est pourquoi il est important de revenir aujourd’hui, aux textes fondateurs de l’Organisation des Nations Unies…

     

    Lorsque j’étais plus jeune, j’avais imaginé une solution pour renforcer, et pour donner plus de moyens à cette institution :

     

    Le Parlement Mondial

    Dans de nombreuses régions du monde, il existe des assemblées ou parlements représentants les Etats de ces zones géographiques. (Le Parlement Européen, l’Organisation des Etats Africains, La ligue des Etats Arabes, etc.…).

    Certaines de ces assemblées sont constituées par des représentants nommés ou par de véritables députés élus par les citoyens des Etats membres.

     

    L’Assemblée Générale de l’Organisation des Nation Unie est constituée de représentants désignés par les Etats membres. Il faudrait donc modifier les règles de nomination, et les remplacer par un système dans lequel  le Citoyen serait directement associé, et donc mieux représenté !

     

    Donc en se basant sur le fonctionnement de l’Union Européenne, mais plus précisément sur le système des élections des députés européens, issus d’élections dans les Etats membres, il faudrait appliquer ce principe à chaque continent ou dans des zones géographiques ayant une unité culturelle, ayant une homogénéité de population.

     

    Ainsi des Parlement Continentaux pourraient être élus.

     

    Les Parlements Continentaux

     

    Au sein de ces Assemblées, des représentants pourraient être choisis parmi les députés élus. Ces représentants siègeraient au sein du Parlement Mondial, et représenteraient ainsi les citoyens de cette région de la planète

     

    Les assemblées continentales devraient être constituées de représentants de chaque nation, peuple et Etats présents dans la zone géographique de rattachement. Les peuples premiers devront aussi être représentés au sein de ces assemblées.

     

    Ces représentants constitueraient ainsi une Assemblée Mondiale, issus d’assemblées élues par les citoyens de l’ensemble du monde. Les Citoyens devraient bénéficier de la possibilité de provoquer un référendum sur des questions importantes.

     

    Les représentants siégeant au Parlement Mondial pourraient eux aussi provoquer des référendums afin de recueillir l’avis des Citoyens.

     

    Le Parlement Mondial

     

    Ce Parlement Mondial deviendrait un organe législatif, édictant des règles et lois internationales au sein de l’Organisation des Nations Unies.

     

    Cette organisation et les organismes qui lui sont rattachés poursuivrait son rôle de défenseur de La Paix en s’appuyant sur une Assemblée Générale plus représentative, et donc plus en phase avec les besoins des populations, des citoyens qui composent la planète !

     

    Cela suppose bien entendu que certains Etats acceptent de jouer le jeu, et de respecter les nouvelles règles.

    L’OTAN pourrait ainsi passer sous contrôle de l’ONU en fusionnant avec les Casques Bleues, et devenant ainsi une véritable Force d’Interposition en cas de conflit, ou une véritable Force d’Intervention en cas de catastrophe naturelle pour venir en aide aux victimes, et aux survivants surtout !

     

    L’OMC pourrait aussi mieux coordonner l’Economie Mondiale avec les besoins urgents des populations en travaillant aux côtés des organismes humanitaires rattachés à l’ONU (l’OMS, L’UNICEF, etc.…).

    Cette collaboration devrait surtout veiller à arrêter les destructions de surplus de matières premières, la destruction de surplus de produits de première nécessité. Ces surplus devront être redistribués aux populations en difficultés.

     

    Pour financer cette nouvelle institution, et comme par le passé encore récent, les pays membres ne reversent pas toujours à l’ONU leurs contributions, il pourrait être instauré une taxe sur le volume des transactions réalisées sur les places boursières.

    Cette Taxe de Solidarité Mondiale permettrait d’alimenter directement les fonds nécessaires au fonctionnement de cette institution, et  permettrait aussi de financer les programmes des organismes rattachés.

     

    Ce ne sont que quelques réflexions au sujet d’un renforcement de l’ONU, et de son rôle.

     

    Jean François LOUBET<o:p></o:p>


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  • "La Montagne"

     

    Le jour se lève doucement,

    Nous faisons découvrir ce paysage

    Calme et accueillant à tout âge,

    Nous le découvrons passionnément.

     

    Ce panorama de sommets enneigés

    S’illuminent avec une telle clarté,

    Ces forêts et hordes de sapins verts

    Peuplent ces immenses déserts.

     

    Les villages d’autrefois ne sont plus.

    Dénués de populations, seul reste le vécu,

    Les souvenirs, et les nombreux vestiges,

    Témoignent parfois de tant de prestige.

     

    La vie de montagne n’était pas facile

    Y vivre supposait ne pas avoir de temps futiles,

    Mais la pureté de magnifiques espaces

    Fais oublier le mauvais et l’efface.

     

    Au fonds de ces vertes et belles vallées

    Les hommes ont su vivre et s’adapter.

    L’amitié et la joie de vivre rayonnaient

    Les gens de la terre savent s’apprécier.

     

    Ces hommes rudes  ont toujours respecté

    Ces verts pâturages parfois hauts perchés,

    Et ces immenses forêts, et vallons cachés,

    Pour pouvoir en vivre et par nécessité.

     

    Certains par amour pour ces lieux,

    Refusèrent de quitter et de dire adieu,

    A ces endroits magnifiques et ces vallées,

    Pour ne pas partir avec des regrets.

     

    Jean François LOUBET

     


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