• Ce jeudi 10 septembre 2009, le Président de la République française a exposé à l'ensemble des citoyens son projet en matière de défense de l'environnement, avec la création dès 2010 de la Taxe Carbone.

    Durant son discours, Saint Nicolas a exposé en détail, les mesures de son projet. La France va lancer un programme d'investissement sans précédent tant dans les transports en commun que dans la recherche et la maitrise d'énergie renouvelable.

    En terme de transport, l'objectif est d'accroître la circulation des individus et des marchandises tout en diminuant l'impact sur l'environnement. En créant par exemple, un véritable réseau de voie ferré destiné uniquement au ferroutage ou la création d'un canal dans le nord de la France. En matiére d'énergie, la recherche et la maitrise du Nucléaire et des énergies renouvelables sera essentielle.

    Puis notre Président a expliqué et détaillé les mesures incitatives tant pour les ménages, que pour les entreprises avec comme ligne directrice: chaque "euro" collecté sera redistribué de manière équitable. La contribution pour les ménages et les entreprises s'élèvera à 17 € / tonne de CO2 . Saint Nicolas n'augmentera pas les impôts...

    Saint Nicolas s'est également engagé de convaincre nos partenaires européens ainsi que les autres puissances lors du prochain sommet à Copenhague. Il a souhaité également la création d'une taxe similaire au frontière européenne. Il a insisté sur l'importance d'une action commune dans le monde pour qu'elle soit efficace et qu'elle aboutisse à des résultats...

    Après avoir écouté attentivement l'exposé brillant de notre Président, et éteint mon poste de télévision pour regagner mon lieu de travail, j'ai longuement pensé à ce que je venais d'entendre. Au début, j'ai trouvé que le projet de Saint Nicolas était audacieux et courageux.

    Puis des questions se sont posés? Avec quels moyens financiers sera financé ce vaste programme?

    En effet, si le montant dégagé, à l'aide de la Taxe Carbone, est entièrement redistribué comment avoir un véritable budget pour investir, adapté aux futurs travaux d'aménagement du territoire (voie ferré, canaux, etc...)?

    Ensuite, je me suis interrogé pour essayer de savoir comment notre Saint Nicolas allait faire pour convaincre M. OBAMA, par exemple. Ce dernier a déjà beaucoup de difficulté à convaincre les Sénateurs sur son projet de réforme du système de santé. L'économie du pays est au plus mal en raison des suites de la crise financière de fin 2008, et si le Président abondait dans le sens de M. SARKOSY, de nombreuses industries devrait alors investir lourdement pour réduire leurs émissions de CO2.

    Ensuite comment convaincre des pays emergeants de modifier, de s'endetter à nouveau pour moderniser leurs usines et leurs manufactures alors que certains d'entre eux commencent à peine voir le bout du tunnel, et s'éloigner  du surendettement, principal frein à leur développement.

    Je reconnais que le projet de Saint Nicolas est ambitieux et de qualité, et j'espère qu'il aboutira mais je pense aussi que cela va être très difficile à mettre en oeuvre. Car à moins d'avoir un grand magicien, ayant percé le mystère de la Pierre Philosophale, dans son entourage proche, je ne sais toujours pas où notre Président va réussir à trouver un budget à la hauteur de ce vaste projet!

    A moins de réduire fortement le budget dans d'autres secteurs existants, et donc de pénaliser certains individus....certains ménages...

     

    Jean François LOUBET

     


    votre commentaire
  • "C'est justement la possibilité de réaliser un rêve

    qui rend la vie intéressante" Paulo COELHO


    1 commentaire
  • La légende de l'étang de Lers

      

    Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

     A une quinzaine de kilomètres de Massat sur les montagnes que domine le Pic du Mont Béas, sommeille un plan d’eau de quelques deux hectares de superficie : c’est l’Etang de Lers qui donne naissance au Courtiniou, affluent de l'Arac, lui même affluent du Salat qui lui au bout de sa course rejoindra la Garonne. Depuis une époque lointaine et peut être dès les temps préhistoriques, de vastes pâturages s’étendaient dans ses parages et la tradition nous laisse croire qu’un village s’élevait autrefois à l’emplacement du lac actuel.

    Cependant la malédiction s’abattit sur le village quelques temps après le passage d’un mendiant à qui la population villageoise, ce soir là en fête de fin d’estive, avait refusé l’hospitalité pour la nuit.

    L’homme rejetté par les villageois passa donc son chemin et rencontra guerre plus loin sur le chemin du Col d’Eret (ou col Dret) un pauvre berger et sa fille qui lui ouvrit sa chaumière et l’acceuillit chaleureusement.

    L’homme vêtu de haillons leur annonça une nuit terrible : « Les gens du village m’ont repoussé et la colère céleste va se manifester, tout va être englouti, seuls ta fille et toi serez épargné, mais je vous recommande surtout de ne pas vous retourner même une seule fois car vous seriez aussitôt changés en pierre. »

    Comme l’homme l’avait annoncé, tonnerre et trombes d’eau se succèdèrent. L’énorme avalanche de terre et de pierres se détacha du flanc des montagnes et vint engloutir maisons et habitants. Elle combla en même temps l’écoulement normal des eaux et celles ci en s’accumulant dans la dépression ainsi constitué formèrent l’Etang de Lers.

    Mais au moment du cataclysme, la jeune Pascaline ne put résister à sa curiosité, se retourna et fut aussitôt changée en pierre. Non loin des rives du lac sur le chemin qui conduit au Col d’Eret, on peut voir la jeune Pascaline figée pour toujours dans la pierre.

     

    (source: http://www.ariege.com/massat/index.html )


    3 commentaires