• A l’inconnu de ma rue…


    La vie est faite de haut et de bas et elle est parfois cruelle,

    Pourtant on pourrait croire aisément que la vie est si belle.

    Pour beaucoup elle devenu tellement si violente et si dure,

    Que le soleil du matin ne réchauffe plus, et tout est obscur.


    Chaque jour tu essaies de trouver ta place dans cette société,

    Qui s’impose chaque jour des règles sans aucune humanité,

    Rejetant, Excluant les faibles, sans aucune forme de solidarité,

    Préférant l’indifférence à toute forme d’attention: grand désintérêt!


    Chaque jour tu souris au passant, espérant obtenir une modeste obole,

    Pour manger un peu ou pour oublier tes malheurs, à grand coup de gnole,

    Mais personne ne te regarde comme un être humain fragile, en difficulté,

    Pour les autres, la panse bien pleine, tu n’es qu’un parasite de la société !


    Quand ces gens sont bien installés dans un bon nid douillé chaque soir,

    Toi, couché sur des cartons, tu essaies de dormir sur un coin de trottoir.

    Protégé de l'hiver de sacs plastiques et de couvertures trouvées ou offertes,

    Tu luttes chaque nuit contre le froid, évitant de devenir une vrai perte.


    Car pour beaucoup de ces personnes, tu n’apparais qu’en simple statistique,

    Lorsque sont réalisées de bien belles études sociologiques ou économiques,

    Qui permettent se s’émouvoir le temps d’une soirée mondaine et charitable,

    Devant un grand repas, entrecoupé de beaux discours, assis autour d’une table !


    Alors je pense à toi, l’homme allongé, sous des sacs, sur ce banc dans ma rue,

    Ces quelques lignes maladroites sont pour toi, que je ne connais toujours pas!

    Je te croise et te vois chaque jour mais tu restes pour moi un illustre inconnu.

    Au chaud chez moi, et je ne sais pourquoi, ce soir de grand froid, je pense à toi !



    Jean François LOUBET








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  • Maître Renard allongé dans son terrier,

    Après avoir dégusté un bon poulet fermier,

    Rêvait à de nombreux plats en fin gourmet,

    Qu’il aimerait bien pouvoir gouter et croquer…


    Soudain, il entendit un chant nouveau et mélodieux,

    Dans cette partie de la forêt, un air entrainant et joyeux.

    Jamais notre Goupil n’avait entendu une telle voix,

    Et il n’était pas le seul à être surpris par cette mélodie.


    Posée sur une branche Dame Colombe et son brin d’Olivier,

    Venait d’emménager sur la plus haute branche d’un noyer.

    Les deux amis venaient de trouver un coin pour se reposer,

    Et pour construire et enfin vivre dans un joli nid douillé.


    Notre Roi des voleurs fut aussitôt attiré par le joli rameau,

    Et décida de s’en emparer aussitôt, tant il était beau !

    Séducteur et beau parleur, Maître Renard grimpa sur le noyer,

    Et s’approcha de l’oiseau blanc lentement pour ne pas l’effrayer.


    -« Douce Colombe, je vous souhaite la bienvenue dans cette forêt,

    Et j’espère que nous deviendrons de bons et de loyaux voisins,

    Vous portez dans votre bec un très joli rameau d’olivier,

    Accepteriez-vous de me le présenter et me le montrer ? »


    Dame Colombe ne répondit pas de peur de faire tomber,

    Cette branche d’olivier, symbole de Paix et d’Amitié.

    Elle se tourna de l’autre côté pour ne plus être dérangée,

    Par ce sournois quadrupède, inconnu et malintentionné.


    Surpris par ce silence notre Renard continua de parler,

    Sans se soucier de savoir si l’oiseau blanc l’écoutait :

    -«   Ah ! Vous devez connaître l’histoire du fromage et du corbeau,

    Mais rassurez vous, je ne ferais que regarder votre brin d’Olivier,

    Jamais je n’ai envisagé de le garder, et de vous le dérober ! »


    Agacé par tant d’insistance, notre Colombe décida de s’envoler

    Afin de trouver un arbre assez éloigné d’un terrier de Renard,

    Pour pouvoir se reposer et dormir sereinement chaque soir,

    Sans avoir peur de perdre son joli rameau d’olivier.


    Maître Renard descendit prudemment de son noyer,

    Et retourna directement se coucher dans son terrier,

    Pour rêver surement à un joli brin d’olivier,

    Protégé par une jolie blanche Colombe de la Paix.



    Jean François LOUBET


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  • « Le Cœur est le moteur qui provoque, suggère et impulse à La Raison,

    Il ne doit pas être seulement cantonné au simple statut d’organe vital » - L’Indien Blanc


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  • "Je suis ambitieuse pour l'humanité; moi je voudrais que tout le monde fût artiste, assez poète pour que la vanité humaine disparût. " - Louise Michel


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  • "Si l'on allouait les budgets militaires à des fins civiles,

    c'est à dire construire au lieu de détruire alors le monde ne pourrait s'en porter que mieux..."

    L'Indien Blanc


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