• Après mes études à l'Université de Toulon et du Var, bien avant que le péril jaune ne frappe cette entité, j'ai eu la chance et l'opportunité de me lier d'amitié avec des étudiants venu d'Ukraine. Cette amitié a fait que j'ai pu me rendre en Transcarpatie juste après la chute du mur de Berlin!

    Au début des année 1990, Longo Maï contactait l' I.U.T de La Garde (Var, France) pour faire venir 5 jeunes Ukrainien et suivre une formation en Gestion des Entreprise et Administration (GEA).

    Lors d'une soirée, au début de ces relations, j'ai pu rencontré un ami extraordinaire: André ZAIATS!

    Un jeune homme pas beaucoup plus vieux que moi, et très actif pour la défense de la langue française dans sa région.

    Un jeune citoyen ukrainien érudit, parlant plus de 7 langues étrangère et amoureux de la culture de notre pays!

    Rapidement nous avons sympathisé, et à mainte reprises durant le repas, il m'a questionné sur mes intentions après mes études. Il voulait que je vienne à Oujgorod, enseigné le français aux enfants.

    J'ai par curiosité, lu, écouté, documenté sur la culture, sur l'Ukraine mais aussi sur les poètes de ce qu'était l'Union Soviétique.

    En été 1991, je décidais de partir avec les étudiants ukrainiens pour passer 1 mois en Transcarpatie.

    Ce voyage se déroulait en mini bus (un J9 ...). Le départ s'effectua depuis Forcalquier en Provence. Notre route devais passer par Briançon, une autre coopérative de Longo Maï et puis par une autre en Slovénie!

    Après la traversée de l'Italie, puis l'Autriche nos chauffeurs avaient proposé de passer en Hongrie pour voir le lac Balaton et faire une pause.

    Durant le trajet, les étudiants me parlaient de leur pays et surtout des différences, du risque que je pouvais être choqué par tant d'écart entre leur monde et le mien!

    Ce lac était une station touristique connu, et qui appartenait à l'empire Autro-Hongrois. Le mur venait de tomber récemment mais déjà en ce mois de juillet, on pouvait voir de nombreux touristes allemands et autrichiens!

    Après avoir passer un peu de temps, nous prenions la direction de CHOP, point frontière important pour entrer en Ukraine!

    En arrivant, à la frontière, j'ai soudain eu l'impression de me trouver dans un film des années 60, avec un échange d'espion entre la CIA et le KGB! Une longue file de voiture attendait pour pouvoir entrer en Ukraine.

    Sur les conseils de l'un des étudiants, nous avons du parlementer et soudoyer un officier de l'armée Ukrainienne afin de pouvoir aller plus vite!

    Je n'était pas du tout inquiet et je faisais entièrement confiance à mes amis ukrainiens, à l'aise et souriant, de retour chez eux!

    Nous sommes arrivé à Oujgorod en soirée, et en plein mois de juillet. Les rues étaient désertes. Nous devions rejoindre d'abord la maison de Longo Maï,  3 Sobranetska en plein coeur de la vieille cité!

    Les parents des étudiants nous attendaient, je suivais Sacha qui s'était proposé pour m'accueillir durant mes vacances.

    Je rencontrais les parents de ces jeunes, venu en France étudier!

    Le père d'Alexandre, Andreï, un homme extraordinaire et son épouse Gallina! Cet homme a travaillé toute sa vie pour l'entreprise d'électricité d'Etat en tant qu'ingénieur puis il a racheté l'antenne d'Oujgorod après l'éclatement de L'union Soviétique.

    Ils habitaient dans une résidence, en ville qui ressemblait fortement à certains logements sociaux des années 60 que nous avons en France. A mon arrivée, avec la famille de sacha, j'étais accueilli par des voisins curieux de savoir qui j'étais et heureux de revoir Alexandre!

    Durant la traversée de la ville, j'avais remarqué que l'écriture était très différente, ce n'était pas de l'anglais mais du Cyrillique! Et je notais la présence, suspecte de nombreux "PECTOPAH"!

    Le lendemain matin lors de mon petit déjeuné, je ne trouvais pas seulement un bol de café mais aussi des saucisses avec des oeufs! Alexandre tentait de traduire à ses parents toutes les questions que déjà je posais
    .

    Alexandre, m'a ensuite proposé d'aller en ville pour découvrir cette magnifique cité fondée au XVIII éme siécle! Un centre ville magnifique, avec ses ruelles et ses échoppes traditionnelles! A cette époque, je ne comprenais pas un mot, et donc j'avais besoin de mes amis étudiants pour me traduire...

    C'est aussi au cours de ces rencontres que je goûtais à certaines traditions locales et produits locaux, la Vodka, le vin Isabella et les bons petits plats comme les "Hollopsi" , 'les Pilminis" et les "Vareniqués"!

    C'est en écoutant et discutant avec les amis de Sacha, que j'ai enfin découvert ce que signifiait "PECTOPAH"! En fait, cela veut dire "Restaurant", et donc il y en avait beaucoup!!!

    J'ai aussi rencontré la fiancé de mon ami Alexandre, un charmante jeune femme mais très vite j'ai constaté que l'absence en France de sacha n'avait pas arrangé leur couple, bien au contraire...

    Je dormais dans le salon de l'appartement et chaque matin, Gallina m'apportant mon petit déjeuné allumait la télévision pour regarder une série télévisé genre "Santa Barbara" ou "Les feux de l'amour"...On ne parlait pas la même langue mais nous avons pu conversé et elle compris rapidement que je n'étais pas fan de ce genre de film!!! Les jours suivant, je prenais mon petit déjeuner dans la cuisine!!!

    Un jour, mon ami me demanda de me dépêcher car nous allions visiter les autres familles d'étudiants de l'IUT...

    Arrivé à la gare d'Oujgorod, je vis une gare digne des bons westerns de Sergio Leone!  Une foule de badauds se pressait sur les quais avec des sacs, des valises et des animaux! Volailles, chiens étaient aussi du voyage dans les wagons! Le train était bondé de monde, et à ma grande surprise les wagons étaient très rustiques, les bancs étaient en bois et surtout les portes ne fermaient pas! Ce qui m'arrangeait pour aller fumer et partager des cigarettes durant ce voyage au milieu des gens...

    Nous partions pour MOCKACHIVO, une autre grand ville de Transcarpatie...pour regagner le village de NIEJENE SALITCHE, où se trouvait une autre maison de Longo Maï

    Le train n'allait pas trop vite, et j'avais largement le temps de profiter du paysage magnifique qu'offrait les collines, et les plaines de cette région.

    Soudain le train s'arrêta en plein milieu d'un champ! Je regardais mon ami Alexandre avec interrogation, lorsqu'il me montra du doigt des vieilles femmes, portant de gros sacs, partir sur un semblant de chemin dans les prairies...au loin on pouvait distinguer le clocher d'une chapelle derrière la forêt!

    -" Regarde Là bas, il y a un village" me dit mon ami.

    Quand nous sommes arrivé dans cette ville, à pied nous avons regagné la maison d'Anton, un autre étudiant. Sa famille et lui nous attendait. La tradition de ce pays a fait qu'en plein milieu de l'après midi, un repas digne d'un grand prince, avec des victuailles et des plats traditionnels nous attendaient! Après plus de deux heures, à manger et à boire en parlant de nombreux sujets, Sacha m'indiqua que notre voyage n'était pas fini!

    Nous avons alors pris le bus pur atteindre le village, où swe trouvait une autre antenne de Longo Maï.

    Le bus était plein de gens, des cages avec des poules, ou des lapins partagés l'habitacle car les soutes étaient pleines de bagages!

    Le bus n'allait pas très vite et les routes n'étaient pas en très bon état mais j'ai eu le temps de voir sur le bord des routes des femmes âgées portant des sacs de gravier sur le dos, d'autres avec des râteaux les étalaient sur la route...Alexandre m'expliqua alors que ces femmes qui bénéficiaient d'une pension de l'Union Soviétique devaient travailler maintenant car ce régime de pension pour tous les "vieux" n'existait plus puisque les banque d'Etat avaient disparu!

    Durant ces jours passés dans ce petit village de Transcarpatie, j'ai rencontré Maritza une femme extraordinaire, la mère d'Ivan un ami rencontré en France lors du repas fait quelques mois plutôt à Toulon! J'ai assisté à la préparation d'un repas de fête, plus de 4h à faire mijoter et cuire des ingrédients puis à les préparer pour les invités...nous!

    J'ai participé à la construction de la maison de "Longo Maï" et j'ai appris à bâtir un mur en pierre, chose surprenante car celles et ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas du tout habile en travaux manuels! Mais un maçon ukrainien, le père de mon ami Ivan a accepté de prendre du temps pour m'apprendre, et délaisser ses vaches!

    ....(à suivre....)

     

     

     

     

     

     


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  • Bonjour,

    Je souhaite tout d'abord remercier toutes celles et tous ceux qui me font l'immense plaisir, et honneur de venir régulièrement me lire sur ce blog que j'ai crée il y a un peu plus de deux ans et demi!

    En l'absence de muse depuis le mois de novembre dernier, il m'est difficile de pouvoir composer et écrire.

    Un poète qu'il soit connu, ou reconnu ou simplement anonyme encore, a besoin d'avoir une muse!

    Il ne peut écrire et composer que si cette petite étincelle au fond de son coeur brûle...

    Comme vous l'aurez constaté depuis novembre dernier, j'ai quelques difficultés à jouer avec les mots et à les publier sur ce site!

    Alors pour éviter que les visiteurs de mon blog ne s'ennuient et m'oublient petit à petit, j'ai décidé de créer cette rubrique:

    "Anecdotes"

    Comme vous l'aurez constaté en me lisant, j'ai pu au cours de mes 40 premières années croiser le chemin d'hommes et de femmes différents qui m'ont cependant marqué! Des hommes et des femmes engagés dans le milieu politique ou dans le domaine associatif, voire simplement des citoyens comme vous et moi...

    De plus, j'ai aussi beaucoup voyagé et aussi j'ai pu rencontrer et j'ai pu vivre parfois des situations particulières mais enrichissantes, et parfois amusantes!

    Alors, je vais donc vous faire part de certaines de ces rencontres, de certains de ces évènements vécus ou tout simplement de ces moments partagés avec des amis...

     

     

    Jean François LOUBET

    (à suivre...)

     


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  • Ce soir, des journaux télévisés, et des sites d'information sur internet nous font part de la disparition d'un célèbre négociant Suisse...

    Et alors?

    Ce matin, en descendant en bas de mon immeuble, je n'ai pas vu l'inconnu qui faisait la manche dans ma rue.
    Regagnant ma voiture, sur le parking de résidence, j'ai aperçu l'un de ses sacs dans le local à container.
    J'ai pris mon véhicule et me suis rendu à mon travail.

    A la mis journée, de retour chez moi, j'aperçus un voisin avec son chien, qui régulièrement a dialogué avec cet inconnu de ma rue. Après avoir ferme ma voiture, je m'empressais de rejoindre l'entrée de mon bâtiment pour le questionner...

    -"Bonjour, comment allez vous?

    -" bien et vous?" répondit cet homme dans le hall d'entrée.
    -"ça va, merci! Vous savez où est passé notre ami, l'inconnu de ma rue?" demandais -je.

    Ce voisin referma la boîte à lettre et se retournant vers moi me dit:
    -"Mais vous savez pas? Les pompier ont emmené notre inconnu, il a eu un grave malaise cette nuit, et des résidents ont appelé les secours!"

    Je regardais intrigué ce monsieur, quand il ajouta:
    -"La Police a emmené son chien  pour l'euthanasier!", il regarda sa petite chienne noire, et il renchérit:
    -"Pourtant son animal était vacciné et tatoué, je comprends pas!".

    Empruntant l'escalier et lui attendant l'ascenseur, notre discussion s'arrêta!
    Je me dépêchais d'aller manger pour ne point être en retard à mon travail.

    Sur les chaînes d'information, le message concernant la disparition de ce riche marchand helvétique ne cessait de défiler!

    Après avoir mangé, je repartais  au Pradet.

    Après avoir passé la journée à la mairie, je regagnais mon domicile lorsque j'aperçus en voiture, une vielle dame qui rendait régulièrement visite à l'inconnu de ma rue...
    Je me décidais d'aborder cette dame pour essayer de savoir si elle le connaissait
    j'ai donc garé ma voiture, pour aller lui parler.

    En m'approchant de cette femme d'un âge très respectable, une grand mère, je me suis présenté et je lui ai demandé avec beaucoup de diplomatie, si elle acceptait de dialoguer un peu avec moi.
    Elle me répondit avec beaucoup d'humour par ces mots:
    -"vous savez mon garçon! Cela fait bien longtemps qu'un jeune ne m'a pas abordé dans la rue! Que me voulez vous?"

    Je regardais cette dame, souriant, et lui dit:
    -"L'inconnu de ma rue a disparu. Et je sais que vous alliez régulièrement parler avec lui,
    je souhaiterai connaître un peu plus cet homme, et donc je suis curieux de savoir ce que vous vous êtes dits! Si vous êtes d'accord nous pourrions évoquer ensemble cet homme"

    La Mamie me montra un banc public posé sur le trottoir un peu plus loin.
    En la soutenant par le bras, et en portant ses sacs de commissions, j'accompagnais cette grand mère pour aller s'asseoir.

    Elle s'assit et poussa un long soupir. Je pris dans la poche de ma veste une cigarette que j'allais allumer quand elle me fit signe de m'asseoir à côté d'elle...

    Installés,  ensemble sur ce banc, cette dame que je ne connaissais pas, me livra des informations importantes sur cet homme, qui faisait chaque jour, la manche dans ma rue:
    -"Jeune homme, vous vous appelez comment?"
    -"Jean François" lui dis je.
    -"hum...Jef! ça me fait penser à la chanson de Jacques Brel! Si ça ne vous gène pas?"
    -" non Madame, aucuns soucis! Mais qui est l'inconnu? dites moi..."

    La vieille dame me regarda et continua:
    -"C'est Damien! Mon gendre! C'était un garçon formidable! Quand il était jeune il était passionné de mathématique et ensuite d'informatique! Quand il a rencontré ma fille, il était devenu cadre dans une société en informatique!...
    Mais comme ça arrive beaucoup de nos jours, leur mariage n'a pas tenu! Et après le divorce cet homme n'a connu que des problèmes!
    Ce petit est un accidenté de la vie, votre vie à vous les jeunes trop rapide et trop superficielle!
    Il a perdu son emploi car son entreprise a fermé, et ensuite il a du vendre son appartement. Je l'ai rencontré par hasard, dans la rue cet été...près de chez vous..."

    La dame sortit de son sac, une photographie un peu jauni par le temps, sa fille en robe de mariée avec un jeune homme, mon inconnu, 25/30 ans plus tôt!

    Puis elle me regarda sans rien dire, le regard triste et mélancolique:
    -"Et pourtant, je pensais qu'il avait réussi à refaire sa vie...
    Je dois rentrer chez moi jeune courtisant!
    Je dois donner à manger à mes chats".

    Elle se leva doucement du banc et se retourna vers moi:
    -"Vous seriez bien gentils de me rendre mes sacs et aussi, de venir discuter avec moi avec plus souvent lorsque nous nous rencontrerons dans la rue!"

    Je tendis les courses de la dame, et lui dit:
    -"Merci de m'avoir parlé de cet inconnu. Il me semble le connaître un peu plus! Merci!"

    Je regardais s'éloigner cette dame repensant aux choses qu'elle venait de me dire...J'ouvris la portière de ma voiture, et en m'asseyant,  l'image et le visage de l'abbé Pierre surgit dans mon esprit, je claqua la porte et je m''exclama:
    -"Putain!!! Fait chier!!! On nous bassine avec l'autre petit suisse à la con qui vient de disparaître!
    Et alors!..."...

    Jean François LOUBET
     


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  • "l'Homme est complexe, multi-culturel, mutli-racial,

    et c'est en cela qu'il est riche et unique" -l'Indien Blanc


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  • Je suis très surpris et très déçu par ces campagnes régionales qui se déroulent en ce moment dans notre pays, et je me pose à nouveau certaines questions...

    Comme vous l'aurait peut être vu sur ce blog, cela fait des années que je m'intéresse à la politique, aux partis politiques. J'écoute, j'observe avec intérêt celles et ceux qui aspirent à gouverner ou décider pour nous, que ce soit à un niveau local ou national. Fidèle à mon esprit d'ouverture, j'écoute tout le monde et toutes les idées.

    Mais cette année, j'avoue que les débats et les sujets abordés, et surtout les méthodes employées sont d'un niveau si bas, que je me demande si nous sommes dans le domaine Politique ou si nous sommes dans une émission tv-réalité!!!

    Même si j'ai des convictions, et des valeurs que j'ai fait mienne, je me suis toujours efforcé d'être à l'écoute, de respecter celui qui ne partage pas les même valeurs. j'ai souvent volontairement provoqué le débat, le dialogue, l'échange, non pour le convaincre, mais pour mieux l'apprécier, et le comprendre!

    Car lorsqu'on est amener à réaliser un projet, il est important d'avoir des points vus différents, il faut s'ouvrir et écouter même les choses qui ne font pas forcément plaisir! Et surtout celles là!

    C'est le mélange des différences et le mélange des idées, qui permettent parfois de créer un large consensus dans l'intérêt du plus grand nombre....Savoir écouter est primordial.

    Depuis que je suis en âge de voter, je pense souvent à ces grands Comité de Salut Public de la République qui arrivaient à réunir des représentants de partis politiques différents pour répondre à des enjeux et des problèmes d'ordre nationaux!!!

    Aujourd'hui au vue du niveau des débats, entre les grandes tendances politiques de notre pays, je me demande si cela serait encore possible...

    Lorsque j'étais jeune, beau et con à la fois, comme l'aurait dit Jacques, je pensais qu'un jour peut être les hommes politiques de notre pays pourraient oeuvrer ensemble, s'accorder face à des décisions importantes pour l'avenir de chacun d'entre nous.

    Mais ce n'est pas possible de servir les visées d'un Etat et d'un Parti en pensant au plus grand nombre des citoyens, opposants compris!

    Alors on m'a gentiment souvent répondu face à toutes mes questions que la majorité doit toujours dominer une minorité. Que la République fonctionne comme cela!

    La notion même de construire et travailler tous Ensemble pour l'avenir et le bien de tous devient presque caduque dans ce cas là! Comment faire pour satisfaire le plus grand nombre, lorsque l'on doit admettre dans le même temps, qu'on est élu au service même de celles et de ceux qui n'auraient aucunes affinités pour soi, pour son Parti, pour ses idées? Etre le défenseur des gens qui vous ont critiqué durant une campagne électorale! C'est difficile encore pour beaucoup!

    Et pourtant notre République demande que les hommes et les femmes ne tiennent pas compte des intérêts partisans une fois élus!

    Les élus parfois oublient leur devoir envers les citoyens car le pouvoir enivre et transforme la réalité!!!

    Et pourtant beaucoup d'hommes et de femmes seraient parfois prêts à s'engager au service des autres, même en travaillant avec des personnes qui pensent différemment!

    Les discussions et les évènements de la campagne des Régionales, relatés par les médias, ne m'encouragent pas  à me décider, et m'intéresser à cette échéance électorale!

    Les débats sont trop souvent entrecoupés de remarques, d'insultes, de singeries qui abaissent et ternissent l'image que devrait avoir un élu responsable, candidat à une fonction de la République!

    Quand les uns fabriquent des éléments judiciaires pour ternir l'opposition dans une Région, les autres règlent en public des querelles de personnes!

    Et pendant ce temps là, les citoyens confrontés à la réalité quotidienne, à la dureté de la vie comptent les points en espérant que sorte du lot, le nouveau messie!!!! Car en France, tous les systèmes politiques ont été essayés! Toutes les tendances politiques ont pu gouverner le pays à un moment donné sur le plan local ou national!

    Mais jamais la notion de consensus, de recherche de gouvernance ensemble dans l'intérêt du plus grand nombre, en respectant les différences, n'a été essayé dans notre beau pays!!! Réunir des gens différents autour d'un projet utile et satisfaisant la plus part des hommes et des femmes, car répondant à leurs attentes en totalité ou en partie provisoirement...


    Jean François LOUBET

     






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