• La faculté de Droit…

     

    Après avoir réussi le BAC, je suis allé à l’Université de Toulon et du Var, à La Garde !!!

    J’insiste sur le fait cette université si situe géographiquement à La Garde, petit clin d’œil à Maurice….

    Cet été là, avant la rentrée à l’université, j’avais travaillé en Andorre…

    Au départ, j’aurais aimé partir à Aix en Provence pour faire des études de journalisme mais mes parents n’étaient pas très chaud laisser s’envoler l’oiseau !

    Après de longues discussion avec mon père, j’ai accepté d’aller à la faculté de droit, mais sans grande motivation et conviction…

    Le premier jour de la rentrée à l’Université, Monsieur SABATIER, le doyen de la faculté nous a accueillis. Il enseigné l’Histoire Contemporaine et Sociale…

    En fait, son cours était très simple…Il nous a donné les références de son livre à acheter et ensuite il nous fait un cours très ludique pour retenir le contenu !

    Ce professeur avait estimé que le programme on pouvait l’apprendre dans des livres, par contre lui nous raconté ce qu’il n’y avait pas dans ces bouquins !

    Les histoires amoureuses des chefs d’états ou des grands hommes politiques, des anecdotes. Les à cotés de l’Histoire académique !

    Puis dans un amphi de 400 étudiants, le cours de Droit Constitutionnel débuta avec Monsieur REYDELLET, membre actif de la ligue des Droits de l’Homme. Je le rencontrais souvent dans les manifestions auquel je participais…

    Cette année là en 1ère année, j’ai eu en Droit Civil un professeur excellent ! Monsieur PEDRO, directeur de l’Institut Judiciaire Européen, grand spécialiste en Bioéthique ! A l’époque, venait de sortir cette mode de »mère porteuse » et il appartenait au comité d’éthique nationale chargé de proposer un texte législatif pour réglementer ces actes…

    Même si je n’étais pas très motivé ce cours était très enrichissant, comprendre le fonctionnement de notre République et apprendre la portée des différents articles de la Constitution !

    Puis je rencontrais un défenseur du Droit International, un homme extraordinaire Louis BALMONT. Il enseigné le Droit International ! Ce cours me passionnait et très vite avec ce professeur nous avons sympathisé…si bien que chaque semaine, nous prenions le café ensemble à la cafétéria de l’université avant d’aller en cours. Ces matins là, nous débattions ensemble de l’actualité internationale, de l’attitude de l’ONU, du rôle de certains Etats…

    En deuxième année, j’ai eu en Droit Pénal un grand avocat du barreau de Toulon, Monsieur SERVEL. Ces cours étaient très passionnant car il nous parlé de son travail, et nous apprenait les lois sur lesquels il appuyait ses plaidoiries. Il nous  a même permis d’assister à un procès d’assise à Draguignan…

    Mais malgré la qualité des enseignants que j’ai eu la chance d’avoir au cours de ces années, le Droit ne ma jamais vraiment passionné, et donc après 3 ans j’ai pu convaincre mes parents qu’il fallait que je change d’orientation universitaire !

    Durant ces années à la faculté de Droit, je me suis enrichi de notions, de principes juridiques bien qu’ensuite j’ai changé de domaine, et rejoint l’I.U.T. en Gestion des Entreprises et Administrations, ces années passées en Fac de Droit ont été très enrichissantes !

     

     

    ….à suivre…..


    votre commentaire
  • José de Sousa de Peirera

     

    Quand j’étais plus jeune et que j’accompagnais mes parents partout où ils allaient et étaient invités, j’ai rencontré des tas de gens extraordinaires, et ce soir, je voudrais vous parler de mon ami José…

    José de Sousa de Peirera était un grand médecin, spécialiste des maux de tête et migraine, portugais. Il a enseigné à la faculté de médecine de Toulouse, et il était souvent convié à des colloques dans le monde entier…

    Lorsque je l’ai rencontré, j’avais 15 ou 16 ans. Nous nous sommes vus pour la première fois en Andorre, chez une amie à ma mère, Danielle, qui était la directrice de la bibliothèque nationale d’Andorre.

    Rapidement, malgré notre différence d’âge nous avons sympathisés. Mes parents et Danielle allaient et venaient à leurs occupations, pendant que José et moi nous promenions et bavardions autour d’un café dans les rues d’Andorre la vieille.

    José me parlait de lui, de sa famille et de sa vie…

    Il appartenait à une grande famille aristocratique du Portugal, son arrière grand père avait fait fortune au Brésil. Il était ouvrier et joua en bourse, et il fût tellement chanceux qu’il fut nommé Conseiller Financier auprès du gouvernement de l’époque!

    Mais contrairement à ses frères et ses sœurs, José avait choisi de faire des études de médecine et enseigner, et non pas vivre essentiellement de la fortune léguée par son arrière Grand père dont des lycées porte son nom au Portugal !

    Le soir avant de manger et avant que mes parents ne rentrent, je m’asseyais avec lui dans le salon, avec un bon fond musical, un verre de très bon  porto et un excellent cigare…et c’était le pied !!!...Comme José, je trempais un bout de cigare dans le porto pour aromatiser la fumée du cigare…

    Durant cette semaine, j’ai eu une otite et j’avais très mal, les médicaments ne me soulageaient pas du tout…José me proposa avec l’accord de mes parents, de suivre une vieille méthode pour me soigner. Avant de me coucher, j’ai bu un verre de porto et j’ai ajouté des couvertures sur mon lit, suivant les conseils de José. Durant la nuit, j’ai beaucoup transpiré mais au matin l’otite avait disparu !

    Tous les deux partagions une passion pour la musique, et plus particulièrement pour Mike Oldfield…Avant de quitter l’Andorre, il m’a offert des CD de Mike Oldfield et donner ses coordonnées pour que nous restions en contact, à cet époque Internet n’existait pas encore, les mobiles encore moins !

    Alors régulièrement nous nous écrivions, ou nous parlions au téléphone…chaque année, il m’envoyait des disques ou des cassettes de musique à découvrir…Mais après 5 ans d’échanges et rencontres en Andorre, José est tombé très malade…Et rapidement, il se mit à décliner…

    La dernière fois que j’ai vu José, il était en robe de chambre dans l’appartement de Danielle en Andorre, aux Escaldes…Il avait fait le choix de continuer de fumer et de rien changer à ses habitudes…Pour communiquer avec ses enfants et ses petits enfants, il avait acheté des dictaphones et des cassettes sur lesquelles il enregistrait des messages…Il savait que c’était la fin…

    Alors comme lors de la première semaine, où nous nous étions rencontrés, nous avons bu du porto et fumé un bon cigare…Les yeux de cet homme plus âgé que moi, étaient mouillés.

    Je ne savais pas pourquoi il était si triste…

    Lorsqu’avec mes parents, nous sommes repartis vers notre vallée d’Ariège, Mon ami portugais ma longuement serré dans ses bras, nous sommes regardé et là…une larme a coulé sur ma joue. Je savais et j’avais compris que jamais plus je ne le reverrai…

    Dans les mois qui ont suivi, un soir après mes cours au Lycée Dumont D’Urville, ma mère venu me chercher après les cours m’annonça que José était parti vers d’autres mondes…

    Ce soir là, j’ai sortit le disque de Mike Oldfield que José m’avait offert quelques années auparavant…J’ai chialé un bon coup et ensuite je suis allé me coucher…Repensant à cet homme, extraordinaire avec qui j’avais partagé des moments inoubliables…

     

     

    Jean François LOUBET


    votre commentaire
  •  

    Michel SERRES

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Un poète sans Muse…

     

     

    Je reprends ma plume afin de laisser sortir mes ressenties,

    Même si écrire m’est difficile, je n’ai plus le goût, ni l’envie.

    Quand tu as décidé de m’abandonner, et de sortir de ma vie,

    Ce jour là, soudain pour moi le ciel, c’est à nouveau assombris.

     

    Pourtant, tout semblait laisser croire que notre Amitié si pure,

    N’était qu’à son début et qu’elle grandirait au fur et à mesure.

    Le destin ne nous a pas laissé cette possibilité de construire,

    Ton choix si imprévu, ne changera surement plus à l’avenir...

     

    Cette amitié fragile et si belle n’aura été que brève et éphémère,

    Elle ne laisse au plus profond de moi qu’un goût triste et si amer.

    Des souvenirs partagés au travers de nos discussions régulières,

    Tous ces échanges répétés me semblaient pourtant  si sincères.

     

    Alors couché sur des pages de papier, il me reste tous ces vers,

    Composés pour toi, cette Muse qui m’inspirait encore hier.

    D’autres mots sur des brouillons attendaient pour t’être destinés,

    Mais malheureusement ceux là, sans doute, tu ne les liras jamais.

     

    Comme ce dernier poème que je compose pour toi, le cœur en peine,

    Car tu laisses un vide, que seul le temps, lentement, pourra combler.

    De cette courte amitié, me reste une belle image, celle de ton sourire,

    Et de me dire simplement, que ce joli petit ange a voulu repartir…

     

     

    Jean François LOUBET


    votre commentaire