Ma douce Colombe,

Ce matin tu es revenu, te poser sur mon balcon,

Comme tu vois rien n’a changé dans cet horizon.

Mais je suis toujours là pour t’aimer et t’accueillir,

Et apprendre La Paix en t’écoutant me la décrire.

Les hommes de ce monde continuent de s’entredéchirer,

Et de chercher des prétextes pour justifier et pour abuser,

Pour s’entretuer, usant des armes, ou tout autre procédé,

L’hypocrisie passant de vilain défaut à respectable qualité !

Entrant dans mon salon, le bel oiseau se mit à parler,

-« Pourquoi les hommes ont-ils peur de La Paix ?

Ils savent pourtant que l’avenir concerne l’Humanité,

Chacun est nécessaire  pour construire demain et avancer!

Mais les hommes, sont-ils vraiment prêt à aimer La Paix ?

Que font-ils pour apprendre à vivre ensemble et se respecter ?

Je sais que ce n’est pas facile mais quel manque de volonté !

Surtout de la part de ceux qui ne pensent qu’à leurs intérêts !

Le bel oiseau blanc regagna ma petite terrasse ensoleillée,

Elle s’approcha d’un bol d’eau et arrosa son brin d’Olivier,

La Colombe me regarda tendrement, souriante et s’envola au loin,

Je savais qu’elle me reviendrait un jour ou l’autre, ou un matin !

Jean François LOUBET

Un doux baiser…

Chaque jour, je pourrais t'en envoyer

Des tas, des centaines et des milliers

À longueur de temps et de journée

Si j'étais certain de ne pas t'importuner…

Alors je me risque à croire et à imaginer,

Et si tu devais avec joie  tous les accepter...

Sans contrainte, simple plaisir d’être aimé.

Et de recevoir simplement, un si doux baiser.

Je t’envoie donc une affectueuse et douce bise,

Souhaitant  que le vent la porte et qu’elle arrive,

Là bas, sur ton île, jusqu’à toi au bord de la Tamise,

En attendant qu’un jour notre rencontre se réalise…

Jean François LOUBET

Pour toi, rien que toi…

Depuis ma plus tendre enfance, il s’est si souvent enflammé,

Pour une belle souriante qui passait par là, et s’est embrasé.

Pour un simple sourire ou pour un doux regard qu’il a croisé,

Pour une inconnue, il s’est mis à battre, et intensément palpité.

L’image d’une douce demoiselle envahissant tout mon esprit,

Faisant naître des sentiments si forts que jamais ils ne s’oublient.

Bien des fois il a cru l’avoir trouvé et il s’est alors soudain emballé,

Mais rien de solide ou de concret, sans réponse, il s’est mis à saigner.

Mon cœur a collectionné les blessures profondes durant des années,

Influençant toutes mes pensées et me faisant fortement douter.

Ne croyant plus à ces élans incontrôlés, je ne l’écoutais plus qu’à moitié,

Oubliant peu à peu qu’il était l’acteur principal dans le rôle d’aimer.

Décidant de vivre comme un animal sauvage, un vieux loup solitaire,

Lentement s’effaçaient les visages des belles demoiselles de naguère.

Jusqu’à ce jour où je rencontrais par hasard cette jolie et douce beauté,

Qui accepta d’être ma tendre muse et peu à peu de me ré-apprivoiser.

De son seul joli sourire, elle réussit à effacer toutes ces blessures,

A nouveau, ce cœur recommence à battre avec intensité, rêvant au futur.

Tous mes mots d’amour viennent de trouver quelqu’un pour les écouter,

Chaque jour désormais mon cœur m’incite à composer pour ma dulcinée.

Mon cœur enfin renoue avec des sentiments forts, enfouis et oubliés,

Et je pourrais les lui exprimer tendrement lorsque je la rencontrerais,

Déposant affectueusement sur ses douces lèvres, un langoureux baiser,

Mon cœur palpite et bât déjà si fort, qu’il est difficile de devoir patienter.

Jean François LOUBET

Mon Ange…

Je ne sais plus écrire autre chose ces tous derniers jours,

Que de simples mots pour toi ma douce, des mots d’amour.

J’ai beau chercher au fond de ma  mémoire le vocabulaire,

Mais seuls des mots doux et tendres surgissent pour te plaire.

Lorsque je ferme mes yeux pour penser et pour réfléchir,

Rien ne me revient, seul m’apparaît ton si jolie sourire.

Mon esprit est constamment envahit de cette douce image,

Si forte, si intense en mon cœur, celle de ton si doux visage.

Je ne peux écrire que d’autres mots que ceux de mon cœur,

Qui te sont destinés me procurant tant joie et tant bonheur.

Ces quelques rimes légères et si douces te sont adressées,

Toi, ma douce muse à qui je donne souvent  tant de baisers.

Lorsque que  je me trouve devant cette page encore blanche,

Ma plume crée des phrases écoutant mon cœur qui penche,

Vers toi, charmant petit ange qui est entré dans ma simple vie,

Dont la simple présence, m’empli de joie et soudain m’éblouit.

Charmante inconnue, qui m’est apparue dans ma simple existence,

Depuis, seuls m’interpellent et me préoccupent tout ces petits silences.

Peu à peu, tu m’apprivoises à ta manière, t’ouvrant lentement à moi,

Nous avons tout le temps pour décider de faire ou pas ce premier pas…

Jean François LOUBET

Méfiez vous du chant des sirènes!..

Depuis quelques jours, dans de nombreux médias, on ne parle et on ne s’attarde que sur des sujets futiles, qui semble bien légers face à la réalité à laquelle sont confrontés de très nombreux ménages.

Pendant que sont développés et analysés les Etats d’âme de notre Saint Nicolas et les rumeurs qui se développent sur ce thème, les vrais problèmes récurrents dans notre société actuelle sont complètement occultés.

Quelque temps avant les dernières élections régionales, une rumeur s’est propagée sur Internet, à propos de la solidité du couple Présidentiel. Certains affirmant que rien n’allait plus entre notre Saint Nicolas et sa belle dulcinée.

Cette pseudo information, n’ayant d’intérêt que pour les magazines « people », et n’apportant rien à notre République a été relayée par de très nombreux médias tant dans la presse, que sur les ondes radiophoniques ou télévisuelles !

Les personnes proches de notre empereur Nicolas 1^er ont donc décidé d’ouvrir une chasse pour traquer et pour retrouver l’auteur de cette fausse allégation ! Des enquêteurs, des services d’Etat ainsi que des policiers ont donc été mandatés pour mener une enquête !

Ainsi depuis ces derniers jours l’affaire du couple princier et de cette mauvaise rumeur fait la une des journaux, prenant la place d’informations plus solides et plus importantes. Les débats et les discussions autour de ce sujet remplacent peu à peu les véritables problèmes de fond qui touchent notre société…

Cette banale histoire a obligé une ancienne ministre mis en cause à se justifier et s’expliquer devant la presse, suivi par une déclaration de la 1^ère Dame de France. Cette dernière de sa douce voix mélodieuse tente de convaincre l’opinion publique que cette rumeur n’est pas fondée et que tout ce remue-ménage n’en vaut pas la peine!

Alors comment expliqué que les services de l’Elysée aient diligenté une enquête et des poursuites contre l’auteur de ces ragots, si ces derniers n’en valent pas la peine ?

Pourquoi continuer à en parler dans les médias si ce sujet ne préoccupe pas notre couple présidentiel ?

Pendant que « Gala » envahit les supports de communication de notre République, les citoyens ne sont plus tenus informés de la dure réalité de notre pays !

Et pourtant, la courbe du chômage ne cesse de progresser, laissant de très nombreuses familles sur le bord de la route face aux difficultés du quotidien sans aucunes aides et soutiens de la part de l’Etat, trop préoccupé à retrouver l’auteur de cette indiscrétion nationale !

Pendant que la première Dame de France défend publiquement son foyer et sa vie privée, les journalistes ne parlent plus aux français de la longue liste qui s’allonge des chômeurs en fin de droit, qui se battent chaque jour pour trouver des solutions et faire vivre leur ménages, dans des conditions dignes d’une République au XXIéme siècle.

Pendant que ces dirigeants, fidèles vassaux idéologiques de notre Saint Nicolas, abordent publiquement et régulièrement des sujets négligeables au regard de la situation économique et sociale de notre pays, l’information juste et nécessaire aux citoyens, pour comprendre et évaluer objectivement les conséquences des réformes engagées, ne parvient plus à être entendue.

Alors, souvenons nous de l’épisode des sirènes dans l’Odyssée d’Homère…

Lorsque s’approchant de l'entrée du détroit de Messine en Sicile, Ulysse et son équipage fût attiré par le chant des Sirènes mais prévenu du danger par Circé, il avait demandait à ses hommes de se faire des bouchons de cire. Il demanda à se faire attacher au mât pour assouvir sa curiosité en évitant ainsi de tomber dans ce piège…

Attention, à ce flot continu de fausses informations et de débats artificiels qui viennent quotidiennement polluer la lisibilité des évènements qui se déroulent dans notre société !

Car pendant qu’au Palais de l’Elysée, au cours de dîners mondains ou de royales festins, les responsables politiques jouent avec les journalistes, ces derniers n’ont plus le temps de faire de réelles investigations à la recherche de la vérité, au service d'une démocratie éclaireé…Ils se basent désormais sur les allégations des uns ou des autres, glanées au sein de la cour de Saint Nicolas à l'Elysée…

Jean François LOUBET