• Père Noël,

     

    En cette veille du jour tant attendu dans le monde par tous les enfants,

    Dans ce chalet du grand nord, un vieil homme prépare son traineau,

    Autours de lui, des lutins s’agitent et courent avec des tas de cadeaux,

    Les grands Rennes déjà attelés s’impatientent, grattant la neige et bramant…

     

    Assis dans son fauteuil il vérifie, regarde la longue liste de tous ces gamins,

    Il veut être certain de ne pas avoir oublié un colis ou ne pas s’être trompé,

    Durant cette merveilleuse nuit il doit donner du rêve à tous les chérubins,

    Pour faire oublier la tristesse et tout le mauvais de toute une année écoulée.

     

    L’homme à la barbe blanche veut être certains que rien n’ait été omis,

    Dans l’ensemble de la terre, partout où se trouve un sourire plein de vie,

    Le vieil homme aime voir les yeux briller  de tous les enfants de la planète,

    Son traineau ira dans les maisons sans regarder, ni contrôler les étiquettes !

     

    De l’Est à l’ouest, du nord au sud, il ira distribuer tous ces paquets,

    Il se glissera discrètement sans bruit, dans toutes les cheminées,

    Mais il ira tendrement donner un doux baiser aux enfants de la guerre,

    Car il ne peut rester insensible, indifférent et sourd à toute la misère.

     

    Dans certains cadeaux, il a demandé à ces chers et fidèles petits lutins,

    De mettre avec les beaux jouets un peu de poudre de Merlinpinpin,

    Pour que ces jeunes bambins construisent demain un monde nouveau,

    Et qu’il  ne reçoive plus de mauvaises nouvelles de cet univers si beau.

     

    Assoupis dans son fauteuil, une cloche retentit soudainement,

    Un fidèle lutin réveille le vieux papi endormi, énergiquement,

    L’homme à la barbe blanche mit son bonnet, se leva brusquement,

    Et se dirigea vers son attelage avec des Rennes si impatients…

     

    Cet ancien s’approcha de son plus vieux renne pour lui parler,

    Doucement dans le creux de l’oreille il lui donne un itinéraire,

    Son fidèle ami sembla sourire pour exprimer sa profonde amitié,

    Les premières cheminées se trouvaient en Haïti et dans le désert…

     

    Aucun enfant ne sera oublié mais le vieil homme a des priorités,

    Il ira en premier, donner les cadeaux dans les contrées en difficultés,

    Ensuite il ira vers le nord pour combler les enfants des pays dominateurs,

    Le père Noël enfile son manteau rouge, impatient de donner du bonheur…

     

    Chaque année, ce vieux donneur de rêve décide comment distribuer,

    A chaque hiver, il choisit les faibles et les plus démunis en premier,

    A chaque saison des fêtes, il pense à ceux qui souffrent en priorité,

    Au pied de chaque sapin avec les cadeaux il dépose amour et humanité…

     

    Jean François LOUBET


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  • Les larmes des crocodiles

     

    Depuis ces derniers jours la Côte d’Ivoire connaît à nouveau une crise politique sans précédent avec un Président sortant qui s’accroche au pouvoir et à la tête de son pays et en face un autre Président proclamé par les urnes, soutenu par l’ensemble de l’opinion international qui tente de sauver sa tête et celle de ses proches en restant caché dans un hôtel prestigieux d’Abidjan.

    Les casques bleus déjà  présents dans le pays en raison de la guerre civile qui a eu lieu entre le nord et le sud, ont beaucoup de mal à savoir quel rôle jouer face à une telle situation…car leur mission dans ce pays n’est pas de défendre un Président face à un dictateur mégalo…

    Les forces françaises qui sont dans ce pays depuis quelques années ont aussi beaucoup de mal à trouver leur place entre ceux qui leur demande de l’aide et ceux qui les critiquent en arguant d’un retour au colonialisme !

    Dans un coin de cette grande ville qui fut pendant longtemps la capitale du pays, près de la lagune dans une réserve présidentielle des crocodiles viennent  se réunir au pied de la berge…

    Le gardien de ces animaux assis au dessus de ce petit bout de fleuve et les observe…

    Ces grands carnassiers ont cessé de manger depuis ces derniers jours…

    Les plus vieux de ces animaux sauvages ont appartenu à Félix Houphouët-Boigny, Président de la côte d’Ivoire durant plus de trente ans…

    Soudain le gardien de cette réserve entendit un voix….

    Il regarda partout mais il était seul assis contre le grillage, surplombant les dangereux animaux….

    Par terre les tas de viande et les poulets restaient sur le sable, aucun crocodile n’avait mangé depuis ces derniers jours….

    Un vieux crocodile semblait parler à ses semblables…

    -« mes chers frères et compagnons de lagunes, depuis que notre maître et père nous a quitté notre vie et existence est devenue fragile. Ceux qui ont succédé à notre Félix ont fait le choix de servir leurs intérêts et non notre pays ! Si la Côte d’ Ivoire se coupe en deux comment pourrons-nous exister et garder contact avec nos semblables à l’autre bout du fleuve ?... »

    Un jeune carnassier interrogea l’ancien :

    -« Grand père, Félix n’a pas su préparer sa succession et les hommes cupide et avide de pouvoir ont voulu s’octroyer son pouvoir…. »

    Le gardien éberlué par ce qu’il voyait, semblait oublier le bruit des coups de feu qui provenait de quartiers de l’ancienne capitale…

    Le vieil alligator de cette réserve laissa couler une larme, et d’autres crocodiles firent de même, puis il prit à nouveau la parole :

    -« Ce vieux Félix aimait beaucoup sa terre et les animaux de son pays. Il a toujours rêvé d’une grande nation Ivoirienne au-dessus des conflits ethniques ou religieux ! Pleurons mes frères car cette unité tant souhaité par notre défenseur vient d’éclater…Pleurons cette terre où désormais le sang va couler et remplacer l’eau pour irriguer et faire prospérer notre terre… »

    Les crocodiles pleurèrent à gros sanglots puis retournèrent lentement dans l’eau de ce canal artificiel construit par Félix Houphouët-Boigny…

    Le gardien se releva et se dirigea vers la sortie de la réserve…

    Les larmes d’un crocodile ne pourront pas sauver ce beau pays…

     

    Jean François LOUBET

     

     


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  • Le vieil homme

     

    Dans une petite chambre aux volets mal fermés,

    La lumière du jour vient s’introduire et l’éclairer.

    Sur son lit un vieil homme commence à bouger,

    Lentement il s’éveille pour une nouvelle journée.

     

    Il sort de son lit pour s’habiller et aller déjeuner,

    Dans la salle avec les autres pensionnaires âgés,

    Il sort d’un pas lent et hésitant dans le couloir,

    Et rejoint comme d’habitude ce grand réfectoire.

     

    Le personnel  lui donne chaque jour ses médicaments,

    Qu’il va prendre avec  le café machinalement,

    Il va écouter ses compères conter les mêmes souvenirs,

    D’une vie vite écoulée, d’anecdotes et de longs soupirs.

     

    Il se souvient aussi de sa maison, de son village, de ses amis,

    De belles images de ses montagnes sauvages surgissent,

    Et le rire d’enfants courant devant sa maison, plein de malice,

    Avec lesquels il a joué et partagé des moments si exquis…

     

    Ces enfants à qui il contait des histoires devant une flambée,

    Assis en rond, ils l’écoutaient auprès d’un bon feu de cheminée.

    Il aimait les laisser jouer avec sa jument avant d’aller travailler,

    Dans ses champs près du village ou dans son magnifique potager.

     

    Après avoir pris son petit déjeuner, il décide de sortir prendre l’air,

    L’homme se dirige vers le jardin, passer le temps, ne rien faire,

    Mais une idée traverse et submerge  l’esprit du vieil homme ce matin,

    Il s’échappe de l’espace clos et part d’un pas décidé sur le chemin.

     

    Après une marche lente sur le bord de la route, il s’arrête soudain,

    Il contemple une dernière fois sa montagne, son village haut perché,

    Il reste là des heures, sans rien dire,  à se souvenir et se rappeler,

    De sa vie, de tous ces moments vécus dans la vallée, rires et chagrins…

     

    Puis l’homme âgé décide de s’en retourner vers cette grande maison,

    Sans joie, résigné, il s’en retourne, une larme coule et glisse sur sa joue,

    Arrivé, il monte dans sa chambre directement sans donner d’explications,

    Et il entre dans sa chambre et ferme les volets, la porte à clefs sans raison.

     

    Il s’allonge sur ce lit étranger et fixe quelque instant le plafond,

    Il ferme ensuite les yeux, et songe à son passé merveilleux,

    Il s’endort doucement d’un sommeil lourd et profond,

    Pour ne jamais se réveiller, libre il part rejoindre les cieux….

     

    Jean François LOUBET


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  • Chef Dan Georges

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    Lettre ouverte de Dan George, chef des Indiens Capilanos.

    Cette lettre est de Dan George, chef indien des Capilanos, tribu de la Colombie britannique (Canada).Elle a été lue, lors d'un congrès consacré au développement économique de l'Arctique et à l'avenir des sociétés esquimaudes, par le père André-Pierre Steinmann, de Puvirnituq, Nouveau-Québec, qui a vécu plus de trente ans avec les Esquimaux. La lettre de Dan George, a-t-il déclaré, reflète parfaitement l'état d'esprit des Esquimaux du Groenland, du Québec et des territoires du Nord-Ouest.

    Mes très chers amis,

    Je suis né il y a mille ans, né dans une culture d'arc et flèches; et dans l'espace d'une demi-vie humaine, je me suis trouvé dans la culture de l'âge atomique, mais d'arc, et flèches à la bombe atomique, il y a une distance plus grande que le voyage vers la Lune.

    Je suis né à une époque qui aimait les choses de la nature et leur donnait de beaux noms comme Tessoualouit, au lieu de noms desséchés comme Stanley Park. Je suis né à une époque où les gens aimaient toute la nature et lui parlaient comme si elle avait une âme.

    Je me souviens qu'étant très jeune, je remontais l'lndian River avec mon père. Je me le rappelle admirant le soleil qui se levait sur le mont Pé-Né-Né ; il lui chantait sa reconnaissance, comme il le faisait souvent, avec le mot indien " merci " et beaucoup de douceur.

    Et puis, du monde, est venu, de plus en plus de monde, comme une vague déferlante, et je me suis soudainement trouvé au milieu du 20e siècle. Je me suis trouvé moi-même et mon peuple flottant à la dérive dans cette nouvelle ère ; nous n'en faisions pas partie, engloutis par sa marée saisissante, comme des captifs tournant en rond dans de petites réserves, dans des lopins de terre, honteux de notre culture que vous tourniez en ridicule, incertains de notre personnalité et de ce vers quoi nous allions.

    Pendant quelques brèves années, j'ai connu mon peuple vivant la vieille vie traditionnelle, alors qu'il y avait encore de la dignité. Je les ai connus quand ils avaient une confiance tacite dans leurs familles et qu'ils avaient une certaine notion de ce qu'était le cheminement de leur vie.

    Malheureusement, ils vivaient dans l'agonisante énergie d'une culture qui perdait graduellement son élan vital. Nous n'avons pas eu le temps de nous ajuster à la croissance brutale qui nous entourait ; il semble que nous ayons perdu ce que nous avions sans que cela soit remplacé. Nous n’avons pas eu le temps d'aborder le progrès du 20e siècle, petit à petit, ni de le digérer.

    Savez-vous ce que c'est que d'être sans pays ? Savez-vous ce que c'est que de vivre dans un cadre laid ? Cela déprime l'homme, car l'homme doit être entouré de la beauté dans laquelle son âme doit grandir.

    Savez-vous ce que c'est que de sentir sa race écrasée et d'être acculé à prendre conscience qu'on est un fardeau pour le pays ? Peut-être n'étions-nous pas assez malins pour apporter une participation pleine de signification, mais personne n'avait la patience d'attendre que nous puissions suivre. Nous avons été mis à l'écart parce que nous restions sans réagir et incapables d'apprendre.

    A quoi cela ressemble-t-il de n'avoir aucun orgueil de sa propre race, de sa famille, aucun amour-propre, aucune confiance en soi ? Vous ne pouvez pas le savoir parce. que vous n'avez jamais tâté cette amertume. Mais je vais vous le dire: on ne fait aucun cas du lendemain, car qu'est--ce que demain ? On est dans une réserve, c'est-à-dire dans une sorte de décharge publique parce qu'on a perdu dans son âme tout sentiment du beau.

    Et maintenant, vous me tendez la main... et maintenant, vous me demandez d'aller à vous. " Viens et intègre-toi ! " c'est ce que vous dites. Mais comment venir ? Je suis nu et couvert de honte. Comment venir avec dignité ? Je n'ai pas de présence, je n'ai rien à donner. Qu'appréciez-vous dans ma culture- mon pauvre trésor ? Vous ne faites que le mépriser. Vais-je venir à vous comme un mendiant et tout recevoir de votre main toute-puissante ?
    Quoi que je fasse, je dois attendre, trouver des délais, me trouver moi-même, trouver mon trésor, attendre que vous désiriez quelque chose de moi, que vous ayez besoin d'un quelque chose qui est moi. C'est alors que je pourrai dresser la tête, dire à ma femme, à mes enfants: a Ecoutez, ils m'appellent, ils me veulent, je dois y aller. "

    Alors, je pourrai changer de trottoir, la tête haute, car j'irai vous parler sur un pied d'égalité. Je ne vous mépriserai pas pour votre paternalisme, mais vous ne me ferez pas l'aumône. Votre aumône, je peux vivre sans elle, mais ma condition humaine, je ne saurais vivre sans elle. Je ne ferai pas de courbettes devant vos aumônes. Je viendrai avec dignité ou je ne viendrai pas du tout. Vous employez le grand mot d' " intégration " dans les écoles. Cela existe-t-il vraiment? Peut-on parler d'intégration avant qu'il y ait l'intégration sociale, celle des cœurs et celle des esprits ? Sans cela, on a juste la présence des corps, les murs sont aussi hauts que les montagnes.

    Accompagnez-moi dans la cour de récréation d'une école où l'on prétend que règne l'intégration. Voyez comme son asphalte noire est unie, plate et laide; alors, regardez : c'est l'heure de la récréation, les élèves se précipitent par les portes. Voilà alors deux groupes distincts : ici, des élèves blancs et là-bas, prés de la barrière, des élèves autochtones.

    Et puis, regardez encore, la cour noire, unie, ne l'est plus : les montagnes se dressent, les vallées se creusent; un grand vide s'établit entre les deux groupes, le vôtre et le mien, et. personne ne semble capable de le franchir.

    Attendez, bientôt la cloche va sonner et les élèves vont quitter la cour. Le mélange des élèves se fait dedans parce que dans une classe, il est impossible de trouver un grand vide, les êtres sont devenus petits, rien que de petits êtres; les grands, on n'en veut pas, du moins, pas sous nos yeux. .

    Ce que nous voulons ? Nous voulons avant tout être respectés et sentir que  notre peuple a sa valeur, avoir les mêmes possibilités de réussir dans l'existence, mais nous ne pouvons pas réussir selon vos conditions, nous élever selon vos normes, nous avons besoin d'une éducation spéciale, d'une aide spécifique pendant les années de formation, des cours spéciaux en anglais, nous avons besoin d'orientation et de conseils, de débouchés équivalents pour nos diplômes, sinon nos étudiants perdront courage et se diront: " A quoi bon!

    Que personne ne l'oublie: notre peuple a des droits garantis par des promesses et des traités. Nous ne les avons pas demandés et nous ne vous disons pas merci. Car, grand Dieu, le prix que nous les avons payés était exorbitant: c'était notre culture, notre dignité et le respect de nous-mêmes. Nous avons payé, payé, payé jusqu'à en devenir une race blessée, percluse de pauvreté et conquise.

    Je sais que dans votre cœur, vous voudriez bien m'aider. Je me demande. Si vous pouvez faire beaucoup.

    Eh bien! Oui, vous pouvez faire une foule de choses.

    Chaque fois que vous rencontrerez mes enfants, respectez-les pour ce qu'ils sont : des enfants, des frères.

     

    Chef Dan Georges

    Né dans la réserve amérindienne Burrard N° 3 à Vancouver Nord (Colombie-Britannique, Canada) le 24 juillet 1899

    Décédé à Vancouver (Colombie-Britannique, Canada) le 23 septembre 1981)


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  • Les foins ne seront plus ramassés…

     

    Depuis ces dernières heures me reviennent des souvenirs,

    Car chaque année au mois d’Août, dans ma verte vallée,

    Lorsque je venais passer mes vacances d’écoliers,

    Pour m’amuser, m’émerveiller et surtout découvrir.


    Quand je ne gardais pas les vaches avec mon ami René,

    Je partageais les activités aux champs près de mon moulin.

    Deux grands près attendaient patiemment d’être fauchés,

    Par des gens de la Pourteille, Albert, Francine et les siens.


    Déjà réputé comme rebelle, je n’avais droit qu’au râteau,

    J’observais pourtant avec envie Jeannot, son geste à la faux,

    Je passais de longs moments agréables à aider, à ramasser le foin,

    Avec cette famille de paysans et d’amis, des parents de lointain.


    J’ai appris dès mon plus jeune âge des principes, des valeurs,

    En participant, apprenant même en s’amusant, à tous ces labeurs,

    En regardant Francine, Jeannot et Albert au volant de son tracteur,

    Il y avait aussi cette grand-mère qui travaillait encore avec ardeur.


    Ainsi le petit citadin a appris à se servir d’un râteau et d’une faux,

    Albert m’a aussi permis de mieux connaître mon grand père, son ami,

    Je faisais des tas de foin en m’appliquant et discutant avec ces amis,

    Dans l’après midi, je courais chercher mon goûter et un peu d’eau…


    Et Albert et Jeannot, les deux frères s’afféraient pour récupérer le foin,

    Pendant que je parlais avec beaucoup d’intérêt  Francine et la mamie,

    Je partageais mon goûter comme ma famille me l’a toujours appris

    J’observais attentif ces deux hommes qui chargeaient les ballots de foin.


    Je garde un souvenir de moments partagés et vécus avec intensité,

    Je me souviens de cet homme qui faisait parti de notre famille,

    Aujourd’hui Albert est parti, dans nos champs restent les jonquilles,

    Les vertes prairies entourant notre moulin ne se sont plus fauchées…


    Cet homme, altruiste qui  jouait, avec ce petit garçon, au grand père,

    Qui prenait le temps de me montrer, de m’expliquer et faire faire,

    Ce soir tu vas aller faucher et t’occuper des près du paradis,

    Notre village triste, le pont de la pourteille, pense à toi et ne t’oubli,


    Moi, ce petit homme de  quarante ans, cet enfant est très triste et peiné,

    Tu n’étais qu’un ami, qu’un papi d’adoption mais mon cœur pleure,

    Nos champs resteront sans le chant de ta faux et de ton tracteur,

    Mon cher Albert tu seras toujours enfoui dans mon cœur...


    Jean François LOUBET


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