• LES KOGIS NOUS PARLENT DE LA TERRE

    L’INREES a rencontré deux représentants de la communauté des Indiens kogis, peuple autochtone de Colombie, venus en France à l’occasion d’une tournée de conférences intitulée « Regards Croisés sur ce mon
    de qui vient ».

    Quels liens entretiennent-ils avec la nature et le vivant ? Que pensent-ils de notre comportement à l’égard de l’environnement ?

    Les Indiens kogis mènent une existence secrète et isolée, au cœur de la Sierra Nevada, une île montagneuse étrange et mystérieuse cernée par la mer et les déserts de Colombie.

    Cette terre leur a transmis le code moral et spirituel qui régit leur civilisation. S'efforcer d'être en harmonie avec soi-même et avec le monde, telle est la devise de ce peuple de sages. « Pour nous la terre est notre Mère, nous sommes venus d’elle. Nous y vivons mais actuellement, nous pensons qu’elle ne va pas bien, qu’elle est malade... » nous raconte l'un des deux Indiens kogis, venu en France grâce à l'association Tchendukua pour une tournée de conférences.

    Et si l'homme avait négligé le lien qui le relie à la nature, aux animaux, à l'essence même de la vie ?

    Et si la crise profonde que nous vivons nous invitait à nous regarder un peu tels que nous sommes ?

    C'est principalement ce que nous encouragent à faire les Kogis : oublier les frontières pour regarder l'humanité comme une grande famille, qui partagerait ses craintes comme ses savoirs : « Notre message est aussi de transmettre les enseignements de nos sages aux "petits frères". En tant qu'humains, nous souhaiterions continuer à réfléchir ensemble pour éviter que le monde ne disparaisse. Quelles sont les lois de la nature ?

    Mais que représente réellement la Terre aux yeux des Kogis, et qui sont ces Indiens, derniers héritiers des civilisations précolombiennes ?

    Eric Julien, fondateur de l'association Tchendukua, a été sauvé d’un oedème pulmonaire par les Indiens Kogis alors qu’il découvrait leur territoire au cœur de la Colombie. Il y reviendra plusieurs fois, des années plus tard, et sortira de ces rencontres profondément transformé : « De rencontrer une communauté qui vit sans frigo, sans voiture, sans télévision, et qui a l'air plutôt heureuse de porter des valeurs fortes, de partager un sens collectif et d'avoir des valeurs de coopération, sur un territoire qu'elle semble respecter et avec lequel elle vit en harmonie, c'est vrai que c'est troublant. Les Kogis portent un sens que nous avons oublié. Ils ont un accès au savoir qui est déroutant, ils défendent un système de médecine préventive alors que nous sommes plutôt dans un système de médecine curative... ».

    Une connaissance qui oriente leurs comportements : « En fonction de ce qu'ils savent, ils agissent pour protéger la nature... Ils ont d'ailleurs tout un système de divination pour cela. Et ce qu'ils ne comprennent pas, c'est que malgré notre savoir, car nous "savons" aussi, nous faisons un tas de rapports et un tas de films qui nous expliquent que la planète ne va pas très bien, et pourtant rien ne change. »

    Et si le moment de changer, c'était maintenant ?

    Cela commence par ces prises de conscience, ces rencontres exceptionnelles qui nous invitent à transformer notre rapport à ce qui est pour vivre en harmonie avec les autres, avec la nature, avec la Terre.
    ..

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    Lawrence,

     

    Les cigales se sont arrêtées de chanter,

    Car c’est la fin de la douce saison d’été,

    Seuls les moustiques envahissent la nuit,

    Se reproduisant grâce aux faibles pluies.

     

    Dans les arbres les oiseaux rangent leurs nids,

    Ils se préparent au grand départ, loin d’ici.

    Les hirondelles font une dernière danse,

    Pour annoncer la fin d’une saison intense.

     

    Les arbres se teintent de milles couleurs,

    Le vert laisse la place au couleur de feu,

    Les feuilles tombent lentement peu à peu,

    Et laisse un paysage flamboyant de couleur.

     

    Le poète contemple ces beaux changements,

    Il regarde les oiseaux migrateurs en partance,

    Le chant des fleurs parlant du prochain printemps,

    Le vagabond libre, s’enivre de tant d’insouciance.

     

    Emerveillé par tant de beauté de la nature,

    Sa plume s’agite et veut sauter dans l’écriture,

    Le vagabond songe devant le vol d’oies sauvages,

    Une nouveau texte, un nouveaux poème d’un sage…

     

     

    Jean François LOUBET


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