Je suis parti un beau jour à l’'École Jean MERMOZ d'’Abidjan !

Là, je vous avoue que très rapidement, on m’a mis sous très haute surveillance !

J’avais tendance à m’échapper au Collège qui se trouvait à côté,

 et où ma chère maman se trouvait !

Lors des cours de piscine, je trouvais le moyen de rejoindre la salle de science naturelle du Collège, où une dame projetait des films documentaires sur les animaux, je me cachais au fond de la salle et j’écoutais…plusieurs fois le directeur de l’école me convoqua dans son bureau !

Mais avec un beau sourire et des excuses, on acceptait que je retourne au cours de piscine !

Je n’osais dire à mon directeur que j’avais fais un stage à l’'Hôtel Ivoire et que les brassards ne me plaisaient pas du tout !

Alors, on me laissa découvrir les choses, les enseignements !! Je n’'allais que là où les sujets m'’intéressaient ! Donc je m'’échappais toujours quant les cours du Primaire ne me plaisaient plus pour rejoindre ceux du Collège !

Ma mère me grondait mais je l'’aime tellement que rien ne pouvait me faire trembler !

 Ah !  Oui, j’'étais un « boucan » à cette époque de ma vie !

Je me rappelle de cette visite à la réserve des crocodiles  du Président  Félix Houphouët-Boigny ! Ce jour là le guide en ouvrant le portail, nous annonçait que la veille, un homme chargé de nourrir ces bestioles avait été mangé ! J’étais collé au mur qui longeait la rive, et je n’osais m’approcher du bord, surtout quand un employé du Président lança du Poulet ! Là, les carnassiers sortirent de l’'eau et foncèrent pour manger !

Après cet épisode, je n’'allais plus me baigner à la lagune avec autant d’'engouement !

Ah ! Les plages d’'Abidjan !

Mes parents et leurs amis se donnaient rendez-vous là pour manger et faire la fête !

J’'ai rencontré des tas d'’amis et surtout mon premier amour !

Je sais, à 6 ans, c'’est précoce mais si sincère…

Comme un vrai chevalier, je suis allé voir le père de ma promise pour lui demander sa main.

Tout le monde, s’'esclaffa de rire ! Mais, j’'ai pu discuter avec celle que j'’aimais. Et, il me dit que ma princesse choisirait seule mais que là c'’était trop tôt !

Alors je retournais sur la plage, et je décidai de me joindre aux danseurs ivoiriens au rythme des « tam-tam », et à défaut d'’amour, je rencontrais de nouveaux amis !