• Chapitre VII : L’Enfer s’installe…

    Dans la colonie, appelée Grande Cité tout le monde s’agitait car chaque jour

    De plus en plus de soldats arrivés avec l’atterrissage de nouveaux vaisseaux de l’Armada du Commandant W.

    Dans la ville, les hommes de ce nouveau commandant semaient le désordre et la pagaille ! Près des casernes, les habitants fuyaient leurs maisons pour aller chercher refuge chez des proches, ou ailleurs…

    Des enfants disparaissaient chaque jour, et cette grande armée ne semblaient pas savoir où ces jeunes partaient.

    Mais des rumeurs de plus en plus grandes circulaient sur les marchés et dans les échoppes, les enfants étaient vendus à des firmes pour travailler dans des usines…

    Dans le palais le personnel du gouverneur s’activait pour obéir aux officiers du commandant tandis que les grandes familles allaient et venaient sans aucunes pensées, pour les autres dans ce royaume, cette nouvelle colonie où la main d’œuvre est si peu coûteuse.

    Dans la salle du haut commandement la tension était déjà très forte, quand soudain assis au bord de la table, le commandant W se leva brusquement. Le gouverneur sursauta et aussitôt se leva :

    -« votre excellence ? »

    -« Ca suffit ! J’en ai marre de toute cette mascarade !!! » s’écria le grand Officier.

    Les soldats présents dans la salle étaient devenus blêmes. Ils savaient que leur supérieur était devenu dans une terrible colère …Certains l’avaient sans doute connu sur les champs de bataille l’arme au poing !

    -« Vous ! Oui, vous ! Le gouverneur de pacotille. Ce cloporte que les autres ont accepté de nommer et mettre sur ma route…ouiiiiiiii ! Vous, l’incapable le bon à rien qui n’avait même su mettre une armée au point en 15 ans de colonie ! Où sont vos soldats, vos spécialistes du terrain !!!???Hein ?dites-moi ? » Dit l’homme enragé s’avançant dans la direction du pauvre notable, qui transpirait de peur et tremblait d’effroi...

    L’homme recula, puis de redressant s’écria :

    -« Mais il y a 15 ans quand je suis arrivé ici, il n’y avait rien, rien ! Ces hommes et ces femmes cultivaient la terre et en vivaient en espérant que les récoltes soient bonnes ! Je leurs ai donné la technologie, et la puissance dans cette région !

    Ils se sont enrichis et ont construit des usines et des manufactures partout dans ces vallées !

    Et les ouvriers souvent issus des enfants des derniers paysans travaillent dans mes industries !

    Mais jamais vous ne leur demanderez de se battre pour l’Empire ! Votre Empire !"

    Le commandant W sortit son poignard et l’enfonça brusquement dans la poitrine du gouverneur :

    -« tu n’aurais jamais du dire ça ! Ton aventure s’arrête ici !! Sale cafard ! ».

     

     

    …à suivre…

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