• Chapitre VII : L’Enfer s’installe (suite)…

    Chapitre VII : L’Enfer s’installe (suite)…

    Dans la grande salle de réunion, les soldats n’osaient ni bouger, ni dire un mot. Ils restaient en faction, attendant les ordres.

    Le commandant W essuya son couteau sur la veste du gouverneur, allongé sur le sol, baignant dans une marre de sang.

    L’officier des armées, au service de cet ordre économique et politique que tente d’imposer le parti du Renouveau au reste du monde, s’avança en direction de l’un des hommes, debout près de la porte de pièce.

    -« débarrassez vous du corps, et convoquez moi le Conseil des Notables de la Cité en urgence ! Mais avant demandez à mes officiers de me rejoindre dans la salle de réunion de notre vaisseau ! Et dépêchez vous !.. ».

    Le commandant sortit dans le couloir, et d’un pas décidé se dirigeait vers la sortie du bâtiment lorsqu’un de ses officiers arriva en courant :

    -« Commandant les dernières nouvelles du front de la forêt ! Les rebelles ont abandonné leur village. Ils ont subi de très lourdes pertes, mais notre armée continue de les combattre et de les poursuivre dans la jungle ! ».

    Le grand officier regarda longuement le soldat porteur de cette nouvelle, et esquissa un petit sourire et repartit en direction du hall d’entrée de la maison du gouverneur. Le jeune officier restait dans le couloir, regardant s’éloigner le commandant.

    Devant la porte de l’édifice, un véhicule et une escorte attendait le chef des armées. Les soldats discutaient entre eux. Certains fumaient une cigarette, attendant les prochaines instructions. Le chauffeur du véhicule s’était assoupi sur son siège.

    Le Commandant W descendit les escaliers en courant, et s’engouffra dans la voiture pour prendre place à l’arrière :

    -« Allez chauffeur vite au vaisseau Amiral !!! On bouge et que ça saute!!!! » S’écria l’Officier suprême…

    Les Soldats suivaient au pas course cette voiture jusqu’au pied de la passerelle du gigantesque vaisseau Amiral, l’appareil du Commandant. Cet engin était doté d’un armement très sophistiqué et pouvait parcourir de longue distance dans l’espace…le vaisseau préféré du commandant W dans sa flotte.

    L’officier emprunta au pas de course la passerelle. L’escorte et le chauffeur s’installèrent au pied de l’engin spatial.

    Dans les couloirs de ce vaisseau, de nombreux soldats allaient et venaient, apportant les dernières informations du front dans la forêt. Dans une grande salle, sur une carte géante les officiers tentaient de définir une stratégie pour anéantir la rébellion au cœur de la jungle…

    Lorsque le commandant W entra dans cette salle, les soldats et les officiers présents se mirent au garde à vous, arrêtant net ce qu’ils étaient en train de faire, les regards tournés vers leur officier supérieur…

    Après quelques secondes d’observation, le commandant s’écria :

    -«  Rompez !!!! Et au rapport immédiatement !!! A-t-on éliminé les rebelles et retrouver les fugitifs du Royaume des Enfants ? »

    Les officiers s’avançaient prudemment vers le commandant W. Les nouvelles n’étaient pas brillantes et ils craignaient beaucoup de le mettre en colère.

    -« Commandant nos forces au sol progressent rapidement. Nos soldats ont pris d’assaut le village des insurgés. Et ils ont déjà commencé à le brûler !! Nos chasseurs survolent la forêt pour repérer les fugitifs et leurs alliés mais pour l’instant aucune trace des fuyards…»

    -« Comment avec tous nos soldats et tous nos appareils, vous n’avez encore localisé ces quelques minots échappés du Royaume des Enfants ? Mais c’est incroyable !!!! » S’écria le grand officier.

    -« Vous êtes en train de me dire, que mon armée expérimentée de mercenaires serait mis en échec par des gamins aidés par des ouistitis des bois sous équipés et sous armés… ! J’exige des résultats et des bonnes nouvelles à mon retour!!! Je pars pour assister au Conseil des Notables de cette colonie…».

    D’un pas rapide le commandant sortit de la salle et s’avança s’engouffra dans un couloir en direction de la grande salle de réunion où devait se dérouler la réunion du Conseil de la Colonie.

    Les hommes du commandant étaient allés chercher chaque représentant. N’hésitant pas à user de la force pour emmener ceux qui refusaient de les suivre.

    La salle de réunion était déjà bien remplit par les élus qui gouvernaient la colonie avec le gouverneur. Ces notables étaient de riches propriétaires d’usines, de mines ou d’ateliers où travaillent de force nuit et jour des esclaves ou des prisonniers. Ces familles riches formaient l’aristocratie locale confortablement installée de cette colonie, et qui appliquait à la lettre les recommandations du parti du Renouveau du Libre Echange, pour atteindre les objectifs de production.

    Tous ces représentants étaient installés autour de la grande table, discutant entre eux, se demandant ce qui allait advenir d’eux. En effet, la réputation de chef militaire cruel et sanguinaire avait précédé le commandant W, qui était crains à travers tout l’univers connu et habité.

    Soudain la grande porte, de la salle de réunion s’ouvrit avec fracas, deux soldats entrèrent brusquement, suivi part le command W :

    -«  Nous pouvons ouvrir cette séance du Conseil de la colonie ! Je vais vous donner le principal ordre du jour : Le Conseil décrète l’Etat d’urgence et donne les pleins pouvoirs au commandant W pour diriger, administrer et protéger notre ville ! Le document est prêt, vous ne devez qu’y apposer vos signatures pour être conforme avec le règlement de gestion des colonies du parti !»

    De nombreux dignitaires s’indignaient de ce qu’ils venaient d’entendre, certains se levaient de leur chaise pour se diriger vers la sortie lorsque retentirent des coups de feu !

    Le commandant w s’écria sur un ton sévère et autoritaire :

    -« Mais vous n’avez pas compris la situation ! Vous n’avez pas le choix et donc vous allez me signer ce document si vous voulez retrouver vos familles ! »

    Les notables effrayés retournèrent s’asseoir et prirent les stylos pour signer les pages de ce texte. Après que chacun est parafé cette déclaration du Conseil de la colonie, les soldats les laissèrent repartir chez eux.

    Le commandant donna l’ordre d’informer immédiatement le Directoire du parti du Renouveau du Libre Echange que l’opération de destruction de la Grande Assemblée venait enfin de débuter !...

    (à suivre...)

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