• Denise....

    Ce Poème compte beaucoup pour moi, après 3 ans je me décide enfin à le publier.

    Cette femme extraordinaire, syndicaliste et employée dans la même collectivité ma beaucoup marqué et touché!

    Comme quoi les fonctionnaires ne sont pas que des nantis et des machines!

    Elle accueillait tout les nouveaux venus, leur expliquant le fonctionnement de la mairie !

    Emploi jeune en 1998, lorsque je suis arrivé en Mairie du Pradet, j'ai été accueilli par cette femme extraordinaire! Je ne sais pourquoi mais le contact avec cette doyenne de la ville s’est très bien passé…Elle m'a expliqué le fonctionnement de la mairie et surtout elle m'a souvent donné des coups de pied au cul, et j'en suis fier de ces coups de pieds reçus par cette grande dame…

    Elle s’est aussi battue pour que les emplois jeunes restent au Pradet ou que la mairie leur trouve des solutions !...

    Une femme exemplaire au service des autres, elle a toujours été présente pour tous…Elle a été le ciment de notre collectivité et à favoriser la convivialité en nous…sans s’éloigner de notre premier devoir : service public auprès des Pradétans et du Pradet…

    Alors ces quelques vers, j’ai écrit le jour où j’ai appris sa disparition.un vide immense reste…

     

    Denise

     

     

    Ce matin le soleil avait du mal à se lever

    Son humeur triste était si loin de l’été

    Dans la nuit, la lune l’avait déjà informé

    De la disparition de notre égérie du Pradet.

     

    Le long des rivages, les vagues se sont arrêtées

    Sur la plage, aucun crabe n’ose se promener

    Dans la nuit, une lumière a cessé d’éclairer

    Les rues, les chemins et les allées de notre cité.

     

    Ce matin, les cloches de l’église ne sonnaient plus,

    Elles attendent patiemment l’heure de l’Angélus.

    Une grande Dame de notre belle ville ensoleillée

    A rejoint brusquement et brutalement l’autre côté.

     

    Ce matin les oiseaux du parc Cravéro ne chantent plus,

    Les canards dans leur mare ne s’amusent plus.

    Un vide vient d’envahir notre commune du Pradet.

    Chacun se trouve très peiné et attristé.

     

    Notre amie bien aimée vient de s’envoler,

    Une femme extraordinaire nous a quitté.

    Vivre et continuer ne sera pas chose aisée

    Mais en souvenir, et par respect de notre amitié,

    La vie reprendra le dessus et la joie sera retrouvée

    Et dans un coin de nos cœurs, tu resteras à jamais…

     

     

     

    Jean François LOUBET

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