Elle est revenue,

Ces derniers mois, devant sa page blanche, le poète n’arrive plus à composer,

Les mots, les phrases se bousculent dans sa tête, et ne forment rien sur le papier.

Il a du mal à donner un vrai sens à ses écrits, et aucun sujet ne l’inspire vraiment,

Depuis que l’étincelle de son cœur s’est éteinte, dernièrement et brusquement.

L’encre de sa plume a séché et les derniers textes sont déjà loin dans le passé,

Parfois il essaie de faire mais sans réel motivation, pour occuper ses pensées.

Car un vide dans son cœur empêche de se mêler, ses sentiments et ses idées,

Comment ressentir avec justesse lorsqu’une absence masque toutes les réalités.

Pour le joueur de mots, les jours se suivent, lentement, sans aucune motivation,

La page sera remplie avec difficulté, et deviendront de biens médiocres choses.

Les souvenirs de phrases imaginées par le passé, permettront de faire illusion,

Car sans aucuns sentiments, un poème ou un texte ne sert aucune noble cause…

Soudain cette douce, qui jadis nourrissait sa flamme, venait de réapparaître,

Un message venait de parvenir au poète, lui procurant joie dans tout son être.

La muse n’avait pas oublié son ami, cet homme différent, imaginatif et rêveur,

Elle se souvenait tendrement de lui et n’avait pu lui fermer les portes de son cœur.

Le poète venait de retrouver sa douce muse, dernièrement perdu soudainement,

Sa plume recommença à s’agiter, les mots revenaient se bousculer rapidement.

L’envie de rédiger et de créer emplit l’auteur rapidement, et il se remit à écrire,

Les idées revenant, cet assembleur de mots recommença enfin à sourire et à rire…

Jean François LOUBET