• La Pourteille...

    Les foins ne seront plus ramassés…

     

    Depuis ces dernières heures me reviennent des souvenirs,

    Car chaque année au mois d’Août, dans ma verte vallée,

    Lorsque je venais passer mes vacances d’écoliers,

    Pour m’amuser, m’émerveiller et surtout découvrir.


    Quand je ne gardais pas les vaches avec mon ami René,

    Je partageais les activités aux champs près de mon moulin.

    Deux grands près attendaient patiemment d’être fauchés,

    Par des gens de la Pourteille, Albert, Francine et les siens.


    Déjà réputé comme rebelle, je n’avais droit qu’au râteau,

    J’observais pourtant avec envie Jeannot, son geste à la faux,

    Je passais de longs moments agréables à aider, à ramasser le foin,

    Avec cette famille de paysans et d’amis, des parents de lointain.


    J’ai appris dès mon plus jeune âge des principes, des valeurs,

    En participant, apprenant même en s’amusant, à tous ces labeurs,

    En regardant Francine, Jeannot et Albert au volant de son tracteur,

    Il y avait aussi cette grand-mère qui travaillait encore avec ardeur.


    Ainsi le petit citadin a appris à se servir d’un râteau et d’une faux,

    Albert m’a aussi permis de mieux connaître mon grand père, son ami,

    Je faisais des tas de foin en m’appliquant et discutant avec ces amis,

    Dans l’après midi, je courais chercher mon goûter et un peu d’eau…


    Et Albert et Jeannot, les deux frères s’afféraient pour récupérer le foin,

    Pendant que je parlais avec beaucoup d’intérêt  Francine et la mamie,

    Je partageais mon goûter comme ma famille me l’a toujours appris

    J’observais attentif ces deux hommes qui chargeaient les ballots de foin.


    Je garde un souvenir de moments partagés et vécus avec intensité,

    Je me souviens de cet homme qui faisait parti de notre famille,

    Aujourd’hui Albert est parti, dans nos champs restent les jonquilles,

    Les vertes prairies entourant notre moulin ne se sont plus fauchées…


    Cet homme, altruiste qui  jouait, avec ce petit garçon, au grand père,

    Qui prenait le temps de me montrer, de m’expliquer et faire faire,

    Ce soir tu vas aller faucher et t’occuper des près du paradis,

    Notre village triste, le pont de la pourteille, pense à toi et ne t’oubli,


    Moi, ce petit homme de  quarante ans, cet enfant est très triste et peiné,

    Tu n’étais qu’un ami, qu’un papi d’adoption mais mon cœur pleure,

    Nos champs resteront sans le chant de ta faux et de ton tracteur,

    Mon cher Albert tu seras toujours enfoui dans mon cœur...


    Jean François LOUBET

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