Les mouvements sociaux en France

 

A peine 6 mois après l'élection de N.SARKOSY, le pays connait ses premières gréves.

 

 

Concernant les régimes spéciaux, les arguments des uns et des autres sont légitimes:

 

Pour les défenseurs de ces acquis sociaux,  l'absence de compensations et la brutalité du changement dans leur statut font naître une grande inquiétude. Il est plus qu'évident qu'aujourd'hui il existe une réelle baisse du pouvoir d'achat des ménages, et une trés large partie de la population est touchée et ce, quelque soit sa catégorie socio-professionelle.

 

Alors même si on est nombreux à être convaincu qu'il est nécessaire de faire des efforts dans beaucoup de secteurs, on est aussi conscient qu'en contrepartie on est en droit de recevoir une certaine reconnaissance.

 

Pour ceux qui soutiennent cette réforme, il est vrai qu'aujourd'hui dans certains métiers, les conditions de travail ont évolué et donc une réévaluation de leur statut est compréhensible, ne serait ce que par soucis d'égalité des citoyens.

 

Pour ma part, je pense tout simplement qu'il y a un manque énorme de communication et de dialogue entre les parties, gouvernement et syndicats.

Tous, sont convaincus qu'une réforme est nécessaire, parfois même cela permettrait de redynamiser certains secteurs et donc générer sans doute un regain d'activité (propice à la création d'emploi...)

Mais voilà, comme souvent dans notre pays, ni les syndicats, ni le gouvernement n'ont cherché à travailler ensemble dans l'intérêt général!

 

Les premiers ont abordé ces réunions en refusant tout changement même sans connaître la teneur des réformes envisagées. Les seconds ont joué de maladresses! Tout d'abord, au lieu de présenter l'aspect positif et/ou de proposer de possibles contreparties, le gouvernement s'est attaché à ne parler que des changements dans les statuts. Ensuite, il y a eu l'énorme boulette concernant le salaire du Président! En effet, d'un côté le discours du gouvernement qui martéle depuis des mois, le fait que chaque français devra consentir à des effortset que l'Etat doit réduire ses dépenses, et de l'autre côté un communiqué nous annonce l'augmentation du salaire de N.SARKOSY (d'autant qu'auparavant les députés avait largement modifié leur statut pour bénéficier de généreuses indémnités!)

 

 

Comment réformer les universités sans se heuter à unne levée de bouclier?

Voilà la question que doit se poser bien des ministres de l'éducation qui ont été confrontés à la situtation que connait aujourd'hui Mme PECRESSE.

 

Alors qu'un trés nombre de personnes, étudiants, professeurs et personnels administratifs sont convaincus que notre université mériterait quelques modifications et améliorations, chaque réforme proposée depuis prés de 30 ans a échoué ou n'a pas pu être menée correctement.

 

Alors que faire?

 

Au lieu de faire basculer d'un coup les universités vers une totale autonomie, avec les inquiétudes que cela peut soulever, il eut été sans doute plus judicieux de le faire par étape en garantissant l'implication de l'Etat afin de garantir certains droits fondamentaux. Ensuite, en acceptant d'aider les universités qui seraient situées dans des zones ayant une faible présence d'acteurs économiques et favorisant la création de zone d'activités industrielles et commerciales.

 

De plus, l'ouverture au milieu professionnel, pour de nombreux étudiants seraient une aubaine afin de faire connaissance avec les différents secteurs, et donc avec les besoins qu'ont nos entreprises.

Certains travaux de Recherche pourrait être financés en fonction de demandes précises, de même que des stages permettant aux étudiants de mettre en pratique leur savoir et ainsi de redynamiser l'activité économique.

 

Alors comment réaliser des réformes dans notre pays? allons nous continuer à tourner en rond, alors le niveau de vie des français baisse?