Marianne

Dans cette ruelle, sombre et froide de la capitale, tenant un étendard nouveau,

Tu es monté sur des barricades pour clamer ton message, plus fort, plus haut !

Les hommes vêtus de guenilles, armés de serpes aiguisées et autres, te suivait,

Car notre pays exsangue, détruit par tant d’injustice de la royauté nous l’imposé.

Dans les rues de la capitale, trop d’enfants, travailleurs, mouraient chaque jour

Esclaves de cette monarchie et de ces gens, qui n’avaient pas du tout de cœur,

Comme d’autres citoyens sans patrie, perdus, tu as décidé d’offrir ton amour

Pour renverser la tyrannie des rois et bannir l’injustice du pays  pour toujours !

Femme révolutionnaire, icône de notre patrie que serais tu aujourd’hui,

Une mère attentive mais soucieuse de l’avenir de ses enfants comme avant !

Une belle et farouche citoyenne épris de liberté, d’une équitable patrie !

Dont les nobles valeurs serait inscrite à jamais dans l’histoire et le temps…

Delacroix amoureux de cet élan de liberté t’a peint, et ta aimer pour notre pays,

Plus de deux cent ans après ton joli sourire, ton combat disparait dans la nuit…

Ce peuple qui t’avait suivi et qui avait montré tant d’espoir pour aimer la liberté,

Aujourd’hui  préfère consommer, égoïstement, oubliant  tout esprit de fraternité !

Ma belle égérie de notre République, le temps a passé, les hommes bien changés,

Les valeurs humanistes, justes auxquelles, tu aspirais, ont vite été détruites, oubliées.

Le temps a passé, toi et les tiens ont été oubliés pour assouvir des besoins économiques !

Aujourd’hui tu n’es qu’une statue dans les lieux, les bâtiments de la pseudo-république !

Personne ne sait qu’elle belle femmes engagée tu as été face au joug tyrannique,

De nos jours l’individualisme, égoïste et basé sur l’argent domine La République,

Toi qui a donné sa vie pour un monde libre et juste, les citoyens t’ont oublié !

Ces derniers préfèrent jouer au loto ou sur leur PC plutôt que de s engager !

Ma belle et douce Dame de la République, les hommes t’ont bien vite oublié,

Ta belle silhouette n’existe que dans les tableaux magnifiques de Delacroix !

Notre belle république a depuis longtemps oublié et effacé lentement qui tu étais !

Alors ce soir, je voulais simplement te dire belle Marianne, je ne t’oublierais jamais !

Jean François LOUBET