• Petite Idée au sujet de la relance économique…

    Petite Idée au sujet de la relance économique…

     

      

    Depuis des années, de nombreux pays sont touchés par le chômage en raison des aléas économiques dus aux fluctuations du marché au niveau national, et aux influences des échanges internationaux, conséquence de la mondialisation.

     

    Depuis  la fin des années <st1:metricconverter productid="70’" w:st="on">70’</st1:metricconverter>, la tendance du chômage et de la précarisation des emplois est à la hausse dans l’ensemble des pays industrialisés, et également en France.

     

    L’Etat, au lieu de jouer son rôle de régulateur et de protecteur des citoyens, a choisi de se désengager ou se retirer totalement dans de nombreux domaines !

     

    En effet, dans une société le domaine public et le domaine privé sont extrêmement liés.

    Ces deux sphères d’activité ne fonctionnement pas en suivant les mêmes règles et n’ont pas les mêmes exigences mais sont interdépendante l’une de l’autre.

    Le Privé a besoin du Public et le Public a besoin du Privé !

     

    Les services publics doivent s’adapter et répondre aux besoins du secteur privé sur le plan économique, mais aussi aux besoins des citoyens, des ménages.

    Et le secteur Privé doit permettre et donner les moyens aux Public de pouvoir répondre et s’adapter à ses attentes.

     

    Mais pour pouvoir répondre au mieux, encore faut-il que les échanges d’information existent de façon régulière. Ainsi, L’Etat pourrait envisager de proposer que les Chambres Consulaires (Chambre de Commerce et Chambre des Métiers) participent au contenu des programmes de formation des fonctionnaires. Cela permettrait aux services publics d’évoluer et s’adapter aux besoins des particuliers, en appuyant leur cursus de formation professionnel sur des bases de données recueillies par les Chambres Consulaires, et également en s’appuyant sur d’autres sources d’informations fiables concernant les besoins des ménages en matière de service public.

     

    Une société est en perpétuel mutation, et elle évolue de manière continue à différents niveaux.

    C'est pourquoi il est important d'avoir une bonne circulation de ces informations utiles et nécessaires pour avoir des repères, et pouvoir évaluer de façon efficace l'évolution des besoins, et des moyens pour y répondre. 

     

    Celles et ceux qui incitent à la division entre le secteur public et le secteur privé, ne font qu’aggraver la situation en affaiblissant et fragilisant la société.

    L’Etat devrait rassembler les différents acteurs d’une même société, et non pas accentuer les dissensions, et encourager les jalousies entre les individus.

     

    Ainsi on peut constater avec regret que contrairement à d’autres pays, même des pays européens, <st1:personname productid="La France" w:st="on">La France</st1:personname> n’a pas mis en place de véritable dispositif pour soutenir et encourager la création d’activité économique, entreprise ou artisanat sur son territoire.

     

    Hors en temps de récession économique, et pour maintenir un niveau d’emploi suffisant pour faire fonctionner l’économie nationale (maintenir un bon niveau de consommation), il est primordial et essentiel de favoriser l’installation de nouveaux acteurs économiques quelque soit la taille.

     

    En ce qui concerne cette crise financière qui touche l’ensemble du monde depuis la fin de l’année 2008, Les Etats, qui ont injecté des millions de dollars et d’euros, auraient pu demander aux banques de participer à la mise en place d’un véritable plan de relance économique.

     

    Dans la situation actuelle les futurs jeunes chefs d’entreprises, ayant un projet professionnel solide ne trouvent plus aucun soutien. Les banques n’accordent plus de crédit, et l’Etat n’a pas créer de véritable dispositif d’aide à la création d’entreprises.

     

    C’est pourquoi ces dernières années, l’augmentation du nombre de candidats sur un poste d’employé est supérieur au nombre de créations d’activités économiques (entreprise ou artisanat).

     

    L’Etat et les banques auraient pu se mettre d’accord sur la mise en place d’un vrai dispositif de soutien à la création. Une procédure aurait pu être créée, avec l’étude de dossiers des différents projets, en faisant intervenir les Chambres Consulaires (Chambres de Commerce et Chambre des Métiers).

     

    En effet, ces deux entités œuvrent depuis des années dans les secteurs d’activités économiques. Ils ont donc des statistiques, des données importantes sur les potentiels et lesbesoins économiques. En les associant dans un projet de relance et de soutien à la création d’entreprise, les banques et l’Etat auraient des informations objectives pour évaluer les projets. Ensuite, le niveau de l’aide et la nature pourrait être décidé par l’Etat et les banques.

     

    L’Etat pourrait également se porter garant pour une aide financière des banques en fixant un seuil maximum, en fonction de la viabilité du projet, et du potentiel de création d’emploi.

    Par ailleurs, en fonction de la nature de l’activité et du potentiel à se développer dans son secteur, et en tenant compte aussi des avis et des informations des Chambres Consulaires, un plan de remboursement aux banques, adapté et étalé dans le temps, pourrait être défini.

     

    Avec un dispositif de ce type, les étudiants, futurs cadres d’entreprises et les élèves des filières professionnelles seraient encouragés dans leur formation. Car ils pourraient véritablement se projeter dans l’avenir, et concevoir leur projet professionnel !

    Aujourd’hui la plupart n’aspirent plus qu’à postuler à un emploi existant en tant qu’employé, lorsqu’il en trouve encore sur le marché du travail !

     

    L’Etat aurait pu inciter les banques à respecter et à mettre en place des procédures de soutien aux entreprises existantes mais aussi pour les projets de créations d’activité, surtout s’ils génèrent à terme des nouveaux emplois.

     

    Mais le désengagement de l’Etat pour soutenir l’activité économique et la création d’activité ne se limite pas qu’au niveau national.

     

    Les entreprises qui cherchent à développer ou créer des échanges au niveau international, à l’exportation, ont énormément de difficulté et bien souvent l’Etat ne leur apporte pas un soutien adéquat ou suffisant. Bien souvent les services économiques des ambassades français à l’étranger, n’ont que très peu de moyens et de marge de manœuvre pour répondre aux sollicitations des entrepreneurs français.

     

    Alors qu’il est évident que le commerce international, et les activités tournées vers l’export sont source génératrice d’emploi ! De nombreux Etats l’ont compris depuis bien longtemps.

    Ainsi les Etats-Unis, le Japon par exemple encouragent et aident de manière significative les projets tournés vers le secteur international.

     

    De même que l’Allemagne, pays européen, soutient également les entreprises qui se tournent vers les marchés internationaux.

     

    Lorsque je me trouvais en 1992 à Oujgorod en Ukraine, j’ai rencontré un étudiant allemand. Hans était en Ukraine pour faire un stage de fin d’étude. Durant 3 mois, il allait monter un projet et analyser le potentiel pour créer une entreprise. La société Kodak a accepté de financer son stage pour créer des magasins de développement rapide en Ukraine.

     

    Quatre années plus tard, lorsque je retrouvais Hans à Oujgorod, il venait de créer le troisième magasin Kodak en Ukraine ! Après son retour en Allemagne, Hans a présenté son rapport de stage et son étude de marché. Les représentants de la société Kodak lui font fait une offre pour développer des filiales en Ukraine, et en contrepartie Hans à réussi à négocier l’exclusivité sur certains produits de la marque ! Il a créé des emplois en Allemagne, pour la gestion de son stock de produits Kodaks et les livraisons en Ukraine mais il a aussi créé des emplois en Ukraine, en n’employant des citoyens Ukrainiens formés par Hans.

     

    L’aventure de mon ami allemand, me donna des idées de projets similaires en associant des entreprises de ma région et de mon département. Ainsi, après avoir proposé à différents partenaires potentiels ukrainiens, différents produits de ma région, il est apparu qu’il existait en Ukraine une forte demande pour le vin, surtout du sud de <st1:personname productid="La France" w:st="on">la France</st1:personname> à cette époque.

     

    Comme vous le savez, <st1:personname productid="la Provence" w:st="on">la Provence</st1:personname> connaît sur son territoire une forte production vinicole, en vin de qualité reconnu. Depuis des années, l’Europe impose des quotas de production aux viticulteurs.

     

    Je décidais donc de contacter les associations et /ou fédérations professionnelles dans ce secteur, de mon département du Var. J’ai rédigé un dossier de présentation du projet, en insistant bien sur les débouchés et le potentiel de vente existant en raison de la forte demande, en précisant l’offre du côté ukrainien d’inscrire ces échanges dans la durée.

     

    Après plusieurs mois et n’ayant pas réponse, je suis allé exposer le projet au service économique de l’ambassade de France à Kiev. Qui m’a gentiment invité à oublier ce type de projet, et qu’il ne pouvait m’être d’aucune aide car l’objectif de l’époque de ce service était centré uniquement sur la vente de TGV et d’Air Bus !!!

     

    Le responsable à l’Ambassade du service économique m’a avoué qu’il aimerait bien pouvoir aider des initiatives privés favorisant les échanges, mais on ne lui donnait pas les moyens de le faire, ni la possibilité ! Et il m’a incitait à relancer, et à écrire de nouveau aux syndicats professionnels de viticulteurs car il trouvait le projet intéressant, et les conditions de paiement proposés par les acheteurs Ukrainien tout à fait fiable !

     

    En effet, j’avais expliqué et convaincu les partenaires ukrainiens de faire la transaction avec le système du crédit documentaire afin de rassurer les partenaires français. Ce système étant recommandé par <st1:personname productid="la COFACE" w:st="on">la COFACE</st1:personname> pour certains pays pour sécuriser les transactions.

     

    J’ai donc écrit et envoyé à nouveau la description de mon projet aux associations et groupements de viticulteurs du Var, mais aussi à certains responsables politiques au niveau national mais aussi au niveau local, ainsi que des membres de l’Union Patronale, et des membres de <st1:personname productid="la Chambre" w:st="on">la Chambre</st1:personname> de Commerce de mon département.

     

    Peu de temps avant mon retour en France, je rencontrai à nouveaux les Ukrainiens qui étaient fortement intéressés pour l’achat de vin français. N’ayant pas répondu à leur proposition, en raison du silence du côté français, ils m’apprenaient qu’ils avaient finalement signé un contrat avec un distributeur allemand, de vin français !!!

     

    J’étais un peu en colère mais surtout très déçu de ne pas avoir eu de réponse positive de la part des organismes et associations, de viticulteurs, contactés.

     

    D’autant que le contrat proposé était fort intéressant tant pour les partenaires français que pour les partenaires ukrainiens. En effet, ils souhaitaient acheter un container de 5000 bouteilles rouge, rosé et blanc dans un premier temps, et ensuite signer un contrat sur 5 ans pour l’achat d’1 ou 2 containers identiques par an. Cette transaction aurait aussi permis la création de mon emploi, et peut être aussi celui d’un ou deux ukrainiens pour continuer à chercher des partenaires pour vendre des produits de ma région. Mais cela aurait peut être aussi contribué à l’activité économique de ma région en ce qui concerne certains produits.

     

    C’est pourquoi je suis convaincu et je pense qu’un véritable plan de relance en accord avec les financeurs privés doit être mis en place pour relancer l’activité économique. L’Etat doit soutenir la création de nouveaux emplois, en utilisant les informations et les données recueillies par les Chambres Consulaires, et certains organismes.

     

     

     

     

     

    Jean François LOUBET

    « L'ultimatum climatique, l'appel pour la conférence de Copenhague....Ernest Hemingway ... »

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