• Réflexion et constat.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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    Depuis de nombreuses années, et quelque soit les partis majoritaires aux commandes de l'Etat, à tous les niveaux, réformes et projets se succèdent, s’accumulent et bien souvent les résultats ne sont pas probants. Ou les résultats obtenus n’étaient forcément ceux qui étaient attendus.

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    En réalité, les mandats des élus étant fortement liés à l’opinion et le niveau de satisfaction des électeurs, il est parfois plus facile de chercher à satisfaire plutôt que de mener à terme un projet. D’autant plus si les résultats ne doivent être visibles par le plus grand nombre qu’à moyen ou long terme au delà de la durée du mandat.

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    Alors régulièrement surtout dans la première partie d’un mandat, énormément de projets, de réformes naissent dans tous les domaines. Puis certains apparaissent très vite irréalisables ou trop hasardeux, et ils sont abandonnés. Pour d’autres, il faudra les poursuivre, les adapter, les modifier car ils touchent à des domaines importants.

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    Mais surtout il ne faut pas oublier les promesses, et les nombreuses recettes magiques, promises au cours de la campagne électoral, et qui a permis d’accéder à ce même mandat.

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    Alors si on ajoute à ce constat le fait que bien souvent ces mandats s’accompagnent de compensations financières ou matérielles très confortables, on comprend aisément qu’il est dangereux et facile de choisir de plaire plutôt que de construire et défendre un projet utile pour le plus grand nombre. Être élu est véritable métier, avec sans doute, des profils de carrière, et donc des intérêts bien loin des préoccupations de l’ensemble des citoyens.

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    Ce constat est surtout visible lors des votes qui concernent le plafond des indemnités de chaque niveau d’élu. Curieusement dans la plus part des assemblées, du niveau local au niveau national,  c’est l’un des seuls sujets où majorité et opposition tombent d’accord bien souvent.

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    D’ailleurs ces derniers mois tandis que la crise impose à chacun de faire des efforts, des économies, il est surprenant de voir que les sommes ou les avantages, liés à bien des mandats, ne soient pas touchés par cette conjoncture économique.

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    Je pourrais m’arrêter à ce stade de ma réflexion, mais cette dernière ne serait pas du tout objective car je n’ai en fait que critiquer en m’appuyant sur des faits, les Elus de notre République.<o:p></o:p>

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    Être élu, en 2008, est un vrai métier, et demande beaucoup de temps et d’implication.

    Il est vrai que cette vocation est choisie et non imposée. Les hommes, les femmes choisissent un jour de devenir élus, de s’impliquer davantage dans la société.

    Mais accepter des responsabilités, demande des efforts personnels et professionnels.

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    En effet, les domaines de responsabilités liées à certains mandats, se sont accrus ces dernières années, en raison d’un recul de la présence de l’Etat dans certains domaines. Par exemple le Maire d’aujourd’hui avec l’ensemble de ces compétences n’a plus rien de commun avec le Maire d’il y a 30 ans. Les besoins des citoyens ont évolué, et le Maire doit s’adapter au monde environnant mais il doit aussi permettre à ses services de le faire également.

     

    Les élus afin de pouvoir être disponible pour leur fonction doivent bien souvent arrêter leurs activités professionnelles ou les réduire.

    Sur le plan personnel, il doit parfois et bien souvent sacrifier sa vie de famille, ne plus avoir de temps pour s’occuper de ses proches ou de manière très différente.

    Il doit surtout devenir et rester un loup, chaque jour au milieu d’une meute déjà bien aguerrie.

     

    Alors certains agréments liés à la fonction sont bien mérités...

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    En fait, le plus difficile pour un élu est sans doute de ne pas céder aux avantages, en gardant à l’esprit continuellement, qu’il doit cette fonction avant tout aux Citoyens qui l’ont élu et choisi.

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    Car bien souvent, certains élus dérapent et oublient que ce mandat est lié à un contrat moral que lui accordent les électeurs.

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    Depuis trop longtemps, ces citoyens se détournent de la chose publique qui est l’essence même de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="La République. Non">La République. Non</st1:PersonName> pas par désintérêt de la société et de son évolution, mais en raison du comportement d’élus, tout bord confondus.

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    Sachant que la base d’une République est le Citoyen, que pourrait-il se passer si une société devait fonctionner sans le soutien de l’ensemble des citoyens ?

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    Que deviendrait un élu sans électeurs ?

    Et que deviendrait des citoyens sans représentants élus ?

     

     

    Jean François LOUBET

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