• Depuis 48h LA Grèce connait des émeutes, la jeunesse est dans la rue!
     
    Je comprends la réaction face, ce qu'on peut qualifier de bavure ignoble, mais je suis triste par cette violence qui touche ce pays.
     
    Berceau de ce grand philosophe, que fût Socrate, homme de Paix,.
     
    La violence ne sert pas un idéal ou une revendication, elle ne fait que ternir le message quand bien même ce dernier fusse légitime.
     
    Alors j'aimerai que ces jeunes acceptent de déposer leurs armes,
    et manifestent leur mécontentement sans violence!
     
    Et il serait bien aussi, que ces jeunes proposent et construisent plutot que de détruire! Et surtout qu'ils expriments leurs souhaits ou leurs critiquent sans combattre!
     
    Jean François LOUBET
     
     

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  • Demain jeudi 20 novembre, une grève nationale va toucher l'ensemble du pays.

     

    Mais demain c'est aussi le 20ème anniversaire de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Convention Internationale">la Convention Internationale</st1:PersonName> des Droits de l'Enfants. (http://www.droitsenfant.com/cide.htm)

     

    Les enseignants qui vont revendiquer leur mécontentement face aux réformes engagées dans l’Education Nationale n’ont pas choisi la date au hasard !

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Notre école est en danger !

    <o:p> </o:p>

    La volonté de réformer le système éducatif français ne se résume pas simplement à le moderniser, mais aussi à l’appauvrir en le dépouillant de certaines qualités, bien que ces spécificités soient reconnues dans le monde entier !

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    Dans un premier temps, au lieu d’organiser une meilleure répartition des enseignants en fonction des besoins sur tout le territoire, le gouvernement a opté pour une réduction massive des effectifs, entrainant l’augmentation du nombre moyen d’élèves par classe dans la plupart des cas ! Ce choix devait répondre à un objectif d’efficacité mais aussi à un objectif d’économie.

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    Car l’Education de nos enfants semble perdre peu à peu, son sacrosaint statut de domaine non marchand. Subitement le critère de qualité vient d’être supplanté par le critère de rentabilité et de coût dans notre système scolaire national!

    <o:p> </o:p>

    Certains dispositifs uniques au monde qui existent dans notre système scolaire, vont être supprimés. Par exemple, les enseignants spécialisés,  qui s’occupent chaque jour des élèves en grande difficultés, et qui les aident surtout à s’insérer et mieux se préparer à notre société, vont disparaître de nos écoles peu à peu.

    <o:p> </o:p>

    Alors les enseignants ont décidé de montrer leur désaccord et de faire grève, ce jeudi.

    Mais voilà ! Le gouvernement a fait adopter par l’assemblée nationale la loi sur le service minimum.

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    Je me demande pourquoi est-il nécessaire, de faire voter une telle loi, lorsque l’on clame publiquement et régulièrement sa volonté de réformer dans la concertation ?

    Logiquement si un réel dialogue existe entre deux parties, cela doit généralement aboutir à un consensus, et non à un mouvement généralisé de mécontentement…

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    Enfin, cette loi impose aux collectivités locales d’organiser et de prendre en charge l’accueil des enfants durant les grèves dans l’enseignement public. Les Maires n’ont guère le choix sinon il risque d’être poursuivi par l’Etat devant les tribunaux administratifs et être condamnés à de lourdes sanctions !

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    Le souci des premiers magistrats de nos villes est d’organiser dans les meilleures conditions l’accueil des enfants, en respectant les contraintes très strictes en matière de sécurité. Mais cela n’est pas toujours facile de pouvoir remplir tous ces critères.

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    Par exemple, il est nécessaire d’avoir 1 adulte pour 12 enfants.

    Où trouver assez de personnel? Et aussi, qui paiera les personnes qualifiées requises, la collectivité ou l’Etat ?

    <o:p> </o:p>

    De plus, cette loi ne précise pas qui endossera la responsabilité en cas d’accident au cours de ce laps de temps!

    Qui sera responsable si un accident se produit dans l’enceinte d’un établissement scolaire sous la surveillance de personnel non enseignant ?

    <o:p> </o:p>

    Même si je considère que le Droit de Grève est un droit fondamental, je suis d’accord sur le fait, que  la revendication de certains citoyens ne doit pas perturber et empêcher les autres citoyens, de poursuivre leurs activités quotidiennes.

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    Mais cette loi est inapplicable, en l’état, dans le secteur de l’Education Nationale.

    En ne prévoyant pas aucun dispositif suffisamment complet, et adapté, on met en danger et on fait courir un risque aux enfants et aux jeunes qui sont obligés de fréquenter ces établissements scolaires durant la grève!!!

    <o:p> </o:p>

    Demain, nous fêterons les 20 ans d’un texte majeur dans le Droit International.

    Ce même jour des hommes et des femmes, qui s’occupent chaque jour de nos enfants et qui contribuent fortement à leur épanouissement, vont défendre leur outil de travail.

    <o:p> </o:p>

    « Article 3<o:p></o:p>

    1.                  Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu'elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l'intérêt supérieur de l'enfant doit être une considération primordiale.<o:p></o:p>


    2. Les États parties s'engagent à assurer à l'enfant la protection et les soins nécessaires à son bien-être, compte tenu des droits et des devoirs de ses parents, de ses tuteurs ou des autres personnes légalement responsables de lui, et ils prennent à cette fin toutes les mesures législatives et administratives appropriées.<o:p></o:p>


    3. Les États parties veillent à ce que le fonctionnement des institutions, services et établissements qui ont la charge des enfants et assurent leur protection soit conforme aux normes fixées par les autorités compétentes, particulièrement dans le domaine de la sécurité et de la santé et en ce qui concerne le nombre et la compétence de leur personnel ainsi que l'existence d'un contrôle approprié.                »<o:p></o:p>

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    Jean François LOUBET<o:p></o:p>


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    Le Procès Public pour le meurtre d'Anna Politkovskaïa s'ouvre en Russie...
     
     
    AFP PHOTO / DDP / JENS SCHLUETER
     
    Anna Politkovskaïa
     
     
    Aujourd'hui le procès des présumés auteurs de l'assassinat de la journaliste s'ouvre à Moscou.
    Le tribunal militaire de la capitale russe a accepté qu'il soit public!
     
    Quelle grandeur de la part des autorités contrôlées par Vladimir Poutine...!
     
    Lorsqu'on connait l'ardeur que ces mêmes autorités ont déployé pour mener l'enquéte, et arrété tous les coupables, tueurs à gage et commanditaires!
     
    Alors cette parodie de procès digne d'un roman de KAFKA, va enfin débuter aux yeux du monde pour faire croire, que ce pays dirigé de manière "KGBienne" est, enfin, une démocratie aujourd'hui.
     
    Lorsque l'on sait que cette journaliste à toujours dénoncé les atteintes aux Droits de l'Homme en Tchétchénie et plus largement dans son pays, il ne faut surtout pas oublier que cette dernière a toujours été très critique envers un certain Vladimir, ancien Président devenu 1er Ministre aujourd'hui.
     
    Alors que penser lorsque le silence et l'indifférence des chefs d'Etat des pays occidentaux est de rigueur lors des sommets internationaux...Même ceux qui avait réagit hier, au meutre de la journaliste, restent muets aujourd'hui, alors que l'on sait pertinament ce qui se passe au pied de l'Oural en Russie.
     
    J'espère que l'opinion international restera attentif car ce procès est aussi celui d'un système et de manières achaïques pratiquées encore par certains dirigeants de ce pays!
     
    Jean François LOUBET
     
     
     

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    La Géorgie se retire d'Ossétie du Sud,

    la Russie accroît la pression...


    10/08/2008 12h31

    Source : Agence France Presse ( http://www.afp.com/francais/home/ )

     
    Des soldats russes en route vers l'Ossétie du Sud sur leur char non loin de Beslan dans le Caucase russe
    ©AFP - Natalia Kolesnikova

     

    " TBILISSI (AFP) - La Russie a imposé dimanche un blocus maritime de la Géorgie et pris le contrôle de Tskhinvali, la capitale de l'Ossétie du sud, peu après que Tbilissi eut annoncé le retrait de ses forces de la quasi-totalité de cette région séparatiste pro-russe.

    Sur le plan diplomatique, la Géorgie a fait appel aux Etats-Unis et demandé à la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice "de servir de médiateur avec les Russes", a annoncé à l'AFP le secrétaire du Conseil de sécurité géorgien Alexandre Lomaïa.

    La Maison Blanche a averti la Russie que le conflit pourrait avoir un impact "important" sur ses relations à long terme avec les Etats-Unis et que la réaction russe au retrait géorgien, si celui-ci était confirmé, serait "un test".

    Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, dont le pays préside l'Union européenne et qui se rend dimanche dans la région pour proposer une "sortie de crise", a appelé à "arrêter la tuerie", sur une chaîne de télévision française. L'UE a averti samedi qu'une poursuite des opérations militaires russes en Géorgie "affecterait" la relation UE-Russie.

     
      Des soldats russes non loin de Beslan dans le Caucase russe, en route vers l'Ossétie du Sud
    ©AFP - Natalia Kolesnikova

     

    Dimanche matin, la Géorgie a affirmé s'être retiré de "presque toute l'Ossétie du Sud en signe de bonne volonté et de notre volonté d'arrêter la confrontation militaire", selon une déclaration de M. Lomaïa.

    Peu après, le porte-parole du ministère géorgien de l'Intérieur, Chota Outiachvili, annonçait que "les forces russes occupent Tskhinvali", au coeur de la bataille entre Géorgiens et Russes. Information confirmée par un haut responsable de l'état-major russe, Anatoli Nogovitsyne, selon qui l'armée russe contrôle "la plus grande partie" de la capitale.

    Le commandement russe a toutefois affirmé que les Géorgiens disposaient d'environ 7.400 soldats, cent chars et de pièces d'artillerie dans la région de Tskhinvali.

    Les forces géorgiennes ont "tiré méthodiquement sur Tskhinvali toute la nuit", a déclaré une porte-parole du gouvernement rebelle, Irina Gagloïeva, selon qui ces tirs ont fait près de 20 morts et 150 blessés.

    Tskhinvali "est presque entièrement détruite. Les habitants se réfugient dans les sous-sols", a affirmé le gouvernement rebelle sur son site internet, en ajoutant: "des produits alimentaires de première nécessité manquent. Il n'y a ni gaz, ni électricité."

    Quatre vingt-douze Géorgiens, dont 40 civils, ont été tués depuis le début du conflit en Géorgie, a annoncé dimanche le ministre géorgien de la Santé Alexandre Kvitachvili.

    De son côté, Grigori Karassine, un vice-ministre russe des Affaires étrangères, a affirmé que plus de deux mille personnes, "dans leur écrasante majorité des citoyens russes", avaient péri en Ossétie du Sud depuis le début de l'offensive géorgienne.

     

     
    Le président russe Dmitri Medvedev (g) et le Premier ministre Vladimir Poutine (d) le 10 août 2008 à Moscou
    ©AFP/Kremlin Press

     

    Moscou a envoyé des bâtiments de guerre vers les côtes géorgiennes afin d'instaurer un blocus maritime, pour empêcher "les armes et les autres livraisons militaires d'atteindre la Géorgie par mer", a indiqué une source au commandement de la Flotte russe, citée par l'agence Interfax.

    Intervenant dans le conflit, l'Ukraine a menacé dimanche d'interdire aux navires de la Flotte russe de la mer Noire engagés contre la Géorgie de revenir à leur port d'attache ukrainien de Sébastopol.

    Le ministre géorgien de la Réintégration, Temour Iakobachvili, a affirmé que la ville de Zougdidi, située dans l'ouest de la Géorgie, à proximité de la république séparatiste d'Abkhazie, était dimanche la cible de bombardements.

    Les forces russes se dirigaient aussi vers le sud et les forces géorgiennes se sont positionnées pour défendre la ville de Gori, a affirmé le secrétaire du Conseil de sécurité géorgien.

    Selon le gouvernement géorgien, Moscou a envoyé 6.000 hommes en renfort en Ossétie du Sud et 4.000 soldats russes ont débarqué de navires de guerre en Abkhazie, autre région indépendantiste géorgienne pro-russe.

    Tbilissi a aussi accusé la Russie d'avoir intensifié dimanche ses bombardements aériens, attaquant un aéroport militaire proche de Tbilissi.

    Carte de localisation de l'Ossétie du Sud, région séparatiste pro-russe de Géorgie
    ©AFP/Infographie

     

    L'aviation russe a poursuivi dimanche ses bombardements dans les gorges de Kodori, seule partie de la république séparatiste pro-russe d'Abkhazie contrôlée par les Géorgiens, et a commencé à attaquer la zone de Zougdidi, dans l'ouest de la Géorgie, a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère géorgien de l'Intérieur.

    Toujours selon M. Lomaïa, la Russie a fait entrer en Ossétie du Sud, dans la nuit, "une centaine de pièces d'artillerie lourde" et massé "un grand nombre de véhicules blindés" près de la frontière russo-géorgienne, à 35 kilomètres de cette région indépendantiste.

    Des couloirs humanitaires devaient être ouverts dimanche en Ossétie du Sud pour évacuer blessés et réfugiés, selon le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Grigori Karassikne.

    Durant sa visite, le ministre français des Affaires étrangères présentera un plan en trois points incluant le respect de l'intégrité territoriale de la Géorgie, une cessation immédiate des hostilités, et le rétablissement de la situation qui prévalait antérieurement sur le terrain.

    Ce conflit entre la Géorgie et la Russie représente une "escalade" de violence "aux portes de l'Europe" qui "ne rappelle que trop" ceux qui ont ravagé les Balkans, a affirmé M. Kouchner dans un entretien au journal Le Parisien.

    Signe de l'inquiétude de la communauté internationale, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon a appelé samedi soir à la fin immédiate des hostilités.

    "Le secrétaire général croit que pour que les négociations soient fructueuses, tous les contingents armés qui ne sont pas autorisés à être sur place par les accords respectifs sur l'Ossétie du Sud devraient quitter la zone de conflit", est-il écrit dans un communiqué.

    La chancelière allemande Angela Merkel a appelé à un cessez-le-feu "immédiat et inconditionnel" dans le Caucase lors d'un entretien téléphonique avec le président français Nicolas Sarkozy.

    Le pape Benoît XVI a lui aussi appelé dimanche à "la fin immédiate des opérations militaires" et à la reprise des négociations."

    source: http://www.afp.com/francais/home/


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